Visite d’un salon du jouet qui voit ses allées se dégarnir au fil de années.

C’est l‘amer constat ! L’espace se fait plus restreint, les visiteurs moins nombreux. Trente minutes après l’ouverture, il n’y avait pas foule ! 10 exposants de moins par rapport à l’année dernière, j’aurais dit plus.

Très peu de jouets contemporains comme les Barbies, Cathy Bella et jouets des années 70. Le temps s’est arrêté aux années 50.

Des cheveux grisonnants parcourent les allées à la recherche du temps perdu. C’est un peu triste.

On a plus l’impression d’être dans un musée. Il y a de belles choses à regarder si on passe la barrière des exposants blasés et fatigués.

Heureusement, c’est l’occasion de retrouver les copines collectionneuses à la recherche de bonnes affaires (il y en avait), les connaissances du milieu de la poupée et les nouveaux venus dans la région comme Samy Odin, charmant et élégant passionné, antérieurement directeur du Musée de la Poupée à Paris qui vient de d’installer sa galerie à Dinan.

J’ai fait aussi la connaissance de Vanessa Brunel, bien connue à Chartres, restauratrice de poupées anciennes, sympathique et dynamique jeune femme et surtout grande fan de poupées Tonner et Gene ! Mon mari a d’ailleurs trouvé mon futur cadeau d’anniversaire sur son stand (surprise dans 15 jours !).

J’ai eu le plaisir de voir que ma petite notoriété ne s’était pas affadie avec le temps dans l’immersion Plancoëtine. Aussi, je pense faire revivre le « bon temps » des poupées à travers une nouveau club. On le constatait entre amateurs de poupées, le post-Covid a ralenti les échanges et les volontés.

Je ne pouvais pas terminer mon petit tour sans un arrêt à l’énorme stand La Maison de Poupée de Plancoët, tellement achalandé qu’il m’en donnait le tournis !

Un petit crochet par le parking en partant pour admirer les voitures de collection. L’œil expert de mon mari pointait tous les défauts de masticage, de portes pas alignées et j’en passe. J’apprécie d’avoir un mari collectionneur car nous comprenons nos pulsions de passionnés. D’ailleurs, je commence à acquérir une petite culture de l’automobile. Je ne peux pas en dire autant de l’inverse 😉