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The Lonely Doll, histoire d’un amour fusionnel
Photographe de talent, Dare Wright a créé un monde imaginaire autour d’une poupée solitaire « Edith ».
Née en 1914, Dare Wright a passé sa petite enfance en compagnie de sa mère, la célèbre portraitiste Edith (Edie) Stevenson Wright. Le duo fusionnel créait des mondes imaginaires par la lecture, l’écriture, le dessin, la menuiserie et la couture.
Pour lui tenir compagnie à l’internat, sa maman lui a achete une poupée Lenci immédiatement baptisée « Edith » en son honneur.
Après ses études, Dare voyage dans le monde entier, fait le mannequin pour Esquire, Cosmopolitan et Maidenform. Elle s’essaye à la photographie et transforme sa salle de bain en chambre noire. Sous la supervision maternelle bienveillante, elle devient rapidement une photographe de mode professionnelle.
Suite à un déménagement, Edith retrouve « Edith » la poupée et l’expédie à sa fille.
La poupée devient alors l’un des principaux sujets des photographies de Dare. Relookée, elle devient l’iconique Edith que nous connaissons (cheveux blonds en mohai coiffés en queue de cheval, créoles dorées, jupon blanc à œillets et robe vichy rose et blanche. Dare commence également à mettre en scène des photographies d’Edith avec deux ours en peluche offerts par son frère. Les trois jouets deviennent les personnages principaux d’un livre de contes pour enfants racontant les aventures d’une poupée solitaire et de ses deux amis Mr Bear et Little Bear.
En 1957, s’ensuit une publication qui devient rapidement un best-seller. 9 livres complètent la collection.
1957 1958 1960 1961 1964 1966 1972 1978 1981 Plusieurs fabricants de poupées ont créé leurs propres variantes d’Edith. Madame Alexander a produit la première version d’Edith vêtue de sa robe vichy rose et blanche caractéristique en 1958. La société a de nouveau obtenu la licence pour la poupée en 2003 et a produit une version associée à un ours en peluche pour sa collection Classics.
Madame Alexander Madame Alexander Steiff R. John Wright Dolls Kids at Heart 1997 Tout opposait ces deux créatrices. Madame Alexander était discrète tandis que Dare n’hésitait pas à poser librement nue. Mais toutes deux se sont révélées ambitieuses, soucieuses du détail et libres des normes conventionnelles. Elles avaient l’art de stimuler l’imagination des enfants.