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Addio la convention de l’IDC Milan
L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le monde de la poupée.
Magia 2000, les artistes de renom et organisateurs de l’événement milanais annoncent l’arrêt de la convention après 10 ans d’existence.
Quelle surprise !
Cette convention milanaise est la plus connue et la plus populaire des conventions européennes. Elle a réuni, le mois dernier, 300 conventionneurs garantissant un succès immédiat pour Barbie et l’organisation.
Mais la charge de travail pour faire de cet événement une fête de quelques jours a eu raison de l’énergie de l’équipe. L’érosion d’un marché de la poupée, une démotivation des collectionneurs en découlant font que l’ambiance n’est plus la même.
Quel avenir pour les conventions ?
Peut-être doit-on se poser la question du pourquoi autant de conventions en Europe ? (1 en France, 3 en Italie, 2 en Espagne, 1 au Portugal). Assurément le collectionneur n’a plus le temps et le budget pour de nombreux déplacements. Il faut donc faire un choix draconien… pour obtenir, au final, la même poupée Barbie de convention.
Il serait plus judicieux alors pour Mattel de n’organiser qu’une seule méga convention européenne quitte à changer de pays chaque année. Comme le font les Etats-Unis. Ce qui nous garantirait une qualité de divertissement égale et sûrement moins de risques financiers et de pression pour les organisateurs.
Mais il y a un gros problème d’ego…
A la différence des Etats-Unis, le monde de la poupée européen est beaucoup plus gangrené par des guerres d’egos. On a affaire à des artistes avec un grand A et non des ménagères de plus de 50 ans (constat personnel).
J’aimerais tellement trouver l’ambiance joviale, familiale, régressive et amicale des conventions américaines. Or, d’après mon expérience personnelle, en Europe, on subit plutôt des guerres de clans. Par exemple (et cela ne va pas plaire à tout le monde mais c’est un fait), si vous assistez à la convention de Rome, vous êtes systématiquement snobé par celle de Milan, idem pour l’Espagne et ainsi de suite. En gros, il faut choisir ses amis ou du moins on choisit pour vous. Le trop grand nombre de conventions a créé cette concurrence effrénée.
Magia 2000 qui a toujours une longueur d’avance a du sentir cela et ont la capacité de fédérer les collectionneurs pour une unique convention européenne. Au contraire, s’ils voguent vers de nouveaux horizons (il faut quand même beaucoup de temps pour produire leurs vastes collections ooak chaque année), je souhaite que Mattel et de doux rêveurs mâtinés de businessmen/women aient le courage et la bonne idée de créer un lieu unique de divertissement consacré à Barbie.
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Mattel, la valse des pantins
Ça bouge chez Mattel Usa.
Certainement en quête d’une solution miracle pour booster les ventes et amorcer le virage numérique, un nouveau président vient d’être nommé, Ynon Kreiz venant de chez Maker Studios (Disney).
Il prend la place de Margaret Georgiadis qui est restée en poste moins d’un an ; a teinté de redresser la barre en faisant d’importantes coupes budgétaires et en suspendant le versement des dividendes du dernier trimestre.
Restons optimistes ! (rire cynique).
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Mattel ferme ses bureaux new-yorkais
Mattel est dans la tourmente depuis la faillite de l’enseigne spécialiste du jouet Toys’ R Us.
La fermeture de leurs bureaux new-yorkais permettra à Mattel de concrétiser leur plan d’économies de 650 millions de dollars.
Voilà peut-être pourquoi je n’ai aucune info de la part de Mattel France concernant la collection 2018 !
Mattel ne répond plus… (voir la « discussion » bien unilatérale avec ma représentante qui n’a pas d’infos de son côté et semble saoulée par mon insistance).
Je peux vous dire que j’attends ma facture Mattel comme le messie ! Car qui dit facture dans la boîte aux lettres dit livraison – je ne suis pas mise au courant autrement.
Il est vrai que ma passion et mon indépendance ne font pas le poids face aux géants de la distribution et que si ces derniers ne vendent plus de barbies de collection, Mattel ne va pas faire d’efforts pour si peu.
Cependant, j’aimerais juste qu’ils me disent franchement que la collection c’est de l’histoire ancienne pour que je puisse trouver un autre circuit de distribution.
A bon entendeur…
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La Grande Récré : on siffle la fin
La Grande Récré, numéro deux de la distribution de jouets en France, va se placer en cessation de paiement n’ayant pas réussi à convaincre les banques de renouveler ses lignes de crédit.
La situation s’avère donc incertaine pour les 400 magasins dans le monde, 2 500 collaborateurs directs et 100 franchisés.
Fondé en 1977 par Maurice Grunberg, le groupe français Ludendo détenu à 62% par la holding familiale de son président Jean-Michel Grunberg avait pourtant annoncé en décembre l’ouverture de son capital « afin de trouver un nouvel actionnaire majoritaire ».
En vain, comme tout magasin « physique » (Toys’R Us en a fait les frais), ces structures peinent à survivre face au rouleau compresseur du géant Amazon, au changement de comportement des consommateurs et aux goûts des enfants plus tournés maintenant vers le digital.
C’est Mattel qui va en avoir des sueurs froides ! Devant cette hémorragie, je prédis que Mattel se tournera vers un distributeur unique, ce multi-milliardaire d’Amazon. Ce dernier imposera de telles restrictions de marges que Mattel se verra contraint de vendre. Cela faisant le bonheur du géant américain qui aura tout pouvoir de vous vendre des billes sur des tiges en appelant ça des poupées. A moins que les Chinois ne le fassent avant…
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Toys ‘R’ Us fait faillite
Coup de tonnerre dans le monde de la distribution du jouet, la célèbre enseigne accuse des pertes de 5 milliards de dollars. La faillite est déclarée juridiquement. Procédure qui vise à épurer les dettes.
Avec plus de 1600 magasins en Amérique du Nord, l’enseigne s’est engagée à ne pas fermer ses magasins mais à revoir sa façon de vendre. Mattel, Hasbro, Lego ou MGA restent des soutiens solides.
Par contre, mauvaise nouvelle pour les magasins hors Usa (255 points de vente) qui eux ne font pas partie de cet accord de sauvegarde.
La concurrence est rude : Walmart et Amazon sont devenus les leaders du jouet. Toys ‘R’ Us n’a pas su renouveler son offre à temps. Il faut désormais transformer une banale visite d’achat en expérience enrichissante pour les enfants à travers des activités ludiques.
Autant appelez un chat un chat… en gros Toys ‘R’ Us doit faire garderie !
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Un site de référence pour les fans de Integrity Toys
Une adresse à mettre en bookmark !
Pour s’y retrouver dans la jungle des poupées Integrity Toys, entre les FR, Poppy Parker, Tullabelle, FR16, etc…
Cette passionnée est aussi une créatrice talentueuse – LBx Couture et d’ailleurs je vous recommande ses robes Qipao pour poupées de 30 ou 40 cm.
Elle s’est attelée à faire un classement précis et complet, un travail de longue haleine et tout ceci consultable en ligne.
Y figurent également d’autres poupées : Dollcis (Numina) et Modsdoll.
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La poste anglaise retourne en enfance
La poste anglaise Royal Mail édite une série de timbres pour commémorer les jouets célèbres depuis 100 ans.
On reconnaîtra la star des poupées Outre-Manche « Sindy« .
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Dads who play Barbie ou comment rentabiliser son enfant
Mattel vient de lancer une campagne de communication centrée sur l’interaction Papa – Fille dans le jeu à travers notre chère Barbie.
L’idée est louable et les films sont tirés à quatre épingles, les papas bien masculins 100% pur jus américain. Les métiers joués sont à mille lieues des idées convenues. Les paléontologistes ont remplacé les ménagères.
En deuxième lecture, je déplore le fait que jouer avec sa fille passe par un objet totalement estampillé marketing fille.
Dans mon enfance (les années 70), mon père n’a jamais joué à la Barbie avec moi sauf pour lui fabriquer, à ma demande, un parachute pour la balancer du balcon (je suis une fille de militaire, on ne se refait pas). Papa, quand il jouait avec mon frère et moi, nous confectionnait des tipis indiens, des cabanes dans les bois ou des châteaux forts faits de livres. Je pouvais jouer à tout, à la poupée et aux Playmobil, circuit électrique, Lego… il n’y avait de différenciation de sexe et d’ailleurs mon frère jouait à la Barbie avec moi. Papa construisait un cadre à notre imaginaire. Il n’était pas là pour nous dire comment jouer, il n’entrait pas dans notre monde. Mais cette une autre époque je le reconnais.
En troisième lecture, ce qui me fait dresser les cheveux sur la tête est ce slogan en fin de film :
« Le temps passé dans son monde imaginaire est un investissement dans son monde réel ».
Waouh ! ça envoie du steak ! Tellement représentatif de notre société actuelle. Le mot investissement me brûle la rétine ! Le terme « spent » aussi car en anglais il veut aussi dire « dépenser ».
Donc vous ne faites plus des enfants pour simplement perpétuer l’espèce et transmettre vos valeurs, NON ! Vous investissez dans l’avenir. Si on suit cette logique, on attend de la petite fille un retour sur investissement ! « Bon, on veut bien te payer des barbies et prendre des voix stupides pour te faire plaisir mais ma cocotte t’as intérêt à nous réussir Sciences Po sinon tu vas te manger le monde réel dans les dents ! « . Effroyable société des adultes qui veulent rentabiliser l’imaginaire des enfants et bien entendu payer les dividendes des actionnaires.
Ce qui pourrit notre société ce sont ces gens qui font des milliards avec du vent. Il faut désormais rentabiliser des fractions de secondes, de la bande passante, de la valeur future, du Co2 et maintenant l’imaginaire des enfants ?
Laissez-les s’ennuyer, faire ce qu’ils souhaitent ou ne rien faire aussi, puis prendre un crayon, un bout de papier, faire une robe à sa poupée avec une chute de tissu, un lit avec une boîte de chaussures. Laissez les créer leur monde imaginaire à leur échelle.
Barbie est là pour jouer un rôle dans ce monde pas pour le diriger d’une main de fer.
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Barbie et J P ICARDO dans la Grande Emission
Retrouvez BARBIE et J P ICARDO – auteur du livre « Barbie on the French Riviera« dans la GRANDE EMISSION sur AZUR TV
soit en direct sur le canal 31 de la TNT ( ou voir le canal de votre Box TV ).
Soit en replay ICI ( disponible pendant 6 mois )
Retrouvez des photos inédites, des anecdotes, et aussi la traditionnelle caricature de l’invité faite en direct par Rémy MOLINARI …
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Le marché du jouet en berne
En novembre 2016, le marché du jouet en France affiche en moyenne une baisse de 7%. Malgré l’opération commerciale « Black Friday » typiquement américaine mais en vogue aussi chez nous, les ventes de Noël n’avaient toujours pas décollé.
- La plus forte baisse enregistrée (-10,60%) concerne les jeux de construction
- Une seule progression, celle des peluches (+5,50 %)
- Les poupées enregistrent une baisse de 7,70 %
Source : La revue du jouet