Life in plastic is not fantastic dans les usines Mattel.
Une récente enquête faite au sein des usines Mattel en Chine révèle des conditions de travail hors-la-loi pour un salaire de misère.
Brûlures aux doigts, absence de formation, harcèlement moral et sexuel. Voilà le quotidien des ouvrières chinoises payées 2 cts d’euros la pièce.
Sans parler des quotas de productions irréalisables, pour un salaire de 20€ pour une journée de 11 heures de travail.
Evidement, Mattel n’est pas sensé pourvoir un lieu de travail dans lequel les travailleurs sont tout aussi jetables que les poupées qu’ils fabriquent .
Et pourtant, les employés sont tenus de signer des accords pour travailler 100 heures supplémentaires par mois, soit près de trois fois la limite légale en Chine.
Pendant ce temps, le conseil d’administration de Mattel a récemment attribué au PDG Ynon Kreiz, 13 millions d’euros en actions en remerciement de son leadership transformateur.
Et nous en bout de chaîne à râler d’année en année du manque de finition et de qualité. On comprend mieux pourquoi. Que pouvons nous faire à part être plus tolérants envers le produit ou alors boycotter radicalement Barbie ?
Il en va malheureusement de la spirale infernale du capitalisme.
Reportage Barbie’s Dirty Secrets – Channel 4
https://www.channel4.com/programmes/barbies-dirty-secrets-dispatches