• Doll Business

    Le meilleur des mondes du jouet

    Le monde de la distribution du jouet est en plein bouleversement.

    Après les faillites retentissantes des géants du jouet comme Toys’ R Us aux Etats-Unis, la planète jouet tremble.

    La Grande Récré puis Pic Wic entrent dans le tourbillon des fermetures et des licenciements. Avant le crash fatal, certains décident de repenser le modèle du magasin de jouets.

    C’est un fait, la formule de l’hypermarché ne fonctionne plus. Il y a quelques années, des enseignes pourtant emblématiques outre-atlantique comme le Fao Schwarz de la 5ème avenue ou le Toys’ R Us de Broadway, temples de la rêverie ne faisaient plus recettes. Piano géant ou tyrannosaure dans le hall n’ont pas su retenir les bambins, pas plus que la profusion de décors, références ou démonstrations.

    American Girl de Mattel (grande enseigne de la poupée à jouer) maintient difficilement le concept de magasin-univers. On y trouve les produits joliment mis en scène, des espaces où l’enfant peut exprimer sa créativité à travers différents ateliers, on peut même y customiser une poupée à son image. Malgré un service à la carte, la marque peine et les ventes s’essoufflent.

    Et pourtant, nous sommes nombreux à éprouver une certaine nostalgie du magasin de jouets de notre enfance et à vouloir retrouver cet état de grâce.

    Vu à travers le filtre de notre mémoire, il sent bon le bois ciré sur fond sonore de boîtes à musique. Il y a pourtant fort à parier que cela ressemblait à d’impersonnels rayonnages uniformes éclairés au néon où la poupée côtoie le camion de pompiers dans un désordre charmant voire poussiéreux.

    Ce n’est pas le décor criard ou immense qui créait la magie. Encore moins l’étalage car le choix des références était restreint, souvent fait par le commerçant au plus près du goût de sa clientèle.

    L’émerveillement venait de la rareté non pas matérielle mais émotionnelle.

    Pourquoi acheter un jouet ?

    Souvenez-vous. Si l’on vous autorisait à entrer dans un magasin de jouets, en dehors des anniversaires, c’était certainement en vue d’une récompense. Un bon trimestre scolaire, une bonne action ou un encouragement à surmonter un malheur.

    Sans compter que les parents ou grand-parents ne se gênaient pas pour vous rappeler le coût de cette opération et qu’un livre aurait été plus approprié ! Cette petite pointe de culpabilité vous faisait d’autant plus apprécier le geste parental.

    On avait aussi eu le temps de nourrir nos fantasmes de jouets à travers des catalogues, des publicités dans des journaux pour enfants ou des albums de vignettes. Au mieux, on cochait timidement ces imprimés. On se fendait même d’une lettre au Père Noël. Autant vous dire que le jouet enfin en mains, vous aviez l’impression d’avoir trouvé le Graal.

    Or maintenant, on assiste plus à de la tyrannie émotionnelle. Les parents n’achètent plus un jouet pour récompenser l’enfant mais pour s’assurer (ou se rassurer) de l’amour de leur rejeton. La balle est désormais dans leur camp de ces petits rois et reines, décideurs de l’intention.

    C’est un puits d’amour sans fin. Les jouets sont autant de preuves matérielles. Pour peu que le gamin soit environné d’une famille recomposée et c’est le jackpot.

    Le jouet est un pansement au sentiment. Dans ses circonstances comment éprouver de la satisfaction devant la multitude d’offres ?

    Je me rappelle précisément du moment où j’ai reçu ma première barbie en maillot de bain à 8 ans pour avoir eu un tableau d’honneur. On m’avait bien précisé que c’était un cadeau cher et qu’il fallait que j’y fasse attention. Elle était unique à mes yeux et je l’ai gardée jusqu’à mon adolescence.

    Il est impensable de nos jours de culpabiliser l’enfant. Au contraire, on va lui arrondir les angles d’un monde rugueux, le protéger et lui apporter tout ce dont il a besoin pour se rassurer. Ou pire, déléguer son éducation à une tierce personne d’où l’engouement pour les activités et ateliers en tous genres.

    Quel avenir pour l’univers du jouet ?

    Les grandes enseignes repensent leur modèle. Laisser le choix à un enfant devant une montagne de jouets ne fait qu’engendrer frustration ou désintérêt.

    Les américains ont déjà une réponse à ce phénomène. L’intelligence artificielle comme remède à l’expérience parfois neutre ou carrément ennuyeuse de l’achat. Paradoxalement, l’acheteur a toujours besoin du lien social avec le magasin ou le vendeur mais exige désormais l’absence d’exaspération. Quoi de plus pénible que de faire l’effort de se déplacer et de ne pas trouver le produit voulu !

    La technologie permettra prochainement de gérer la relation client avec une précision chirurgicale. Le but est de devancer vos désirs et de contrôler votre expérience d’achat. A travers des algorithmes et un croisement de big data, on saura ce que vous aimez ou surveillez en ligne pour vous le proposer le pied à peine posé dans un grand magasin.

    On peut même imaginer qu’un robot humanoïde ou un drone viendra à votre rencontre pour vous livrer le jouet idéal dont aurez lancé le nom à votre assistant vocal.

    Et d’ici quelques années, un décor virtuel de magasin d’antan viendra s’incruster en 3D dans votre salon. Vous pointerez du doigt une Barbie virtuelle, l’examinerez à 360°, les spécifications techniques apparaîtront et d’un d’un hochement de tête à reconnaissance faciale vous aurez confirmé la commande.

    Dans le meilleur des mondes du jouet, l’humain perdra sa place. Votre souvenir ne sera plus qu’un bug dans la machine.

    Par Cécile Favotti pour Miss Vinyl
  • Tonner

    Tyler Wentworth 2016

    Un petit élan de nostalgie envers Tyler Wentworth

    Il reste seulement 2 exemplaires de la dernière Tyler produite par Tonner Doll et elle est en promotion !

    *** ICI ***

    Tyler Wentworth – Chemise Gene, Pantalon Tonner, escarpins (de la poupée).

     

    Tyler Wentworth – elle porte son propre chemisier sur une robe Tonner DeAnna Denton

     

    Tyler Wentworth – robe Tonner Mystic Angelina, body OOAK, jabot et manchettes Gene

     

    Ses cheveux ont juste été tréssés puis laissés en place une semaine et lâchés pour créer des ondulations.

    *** EN VENTE ICI ***

     

  • Tonner

    Tonner Ryan Roche, un petit aperçu

    Robert Tonner a dévoilé une tête de Ryan Roche sur son compte Instagram.

    Outre le fait que Robert a l’air de s’éclater avec la 3D (modélisation de la couronne) et petit maker-over (eyeliner façon cats eyes), la photo permet de se rendre compte du fort potentiel de cette ligne de poupées.

    Même si je trouve que le fait de sculpter à l’aide de logiciel 3D enlève de la personnalité à une poupée, on évitera les mâchoires trop carrées, les trous de nez pas symétriques et les yeux pas à la même hauteur, petits défauts pardonnables des anciens sculpts car faits à partir de sculptures faites main – sauf Tyler qui demeure le sculpt parfait mais ironiquement issu d’une erreur de moulage !

    Il reste quelques exemplaires de RYAN ROCHE en PRECOMMANDE !

     

  • Barbie

    News Barbie

    De nouvelles barbies vont arriver très prochainement :

    En import :

    • Coffret Mod’s Friends
    • Barbie Ibtihaj Muhammad Doll
    • Barbie Styled by Marni Senofonte

    Et enfin des nouvelles de Mattel France ! sont prévues :

     

    • Barbies Wicked (comédie musicale) : La sorcière et Glinda
    • Barbies Casse-Noisette (le film) : Clara, The Sugar Plum Fairy (Keira Knightley), la Ballerine (Misty Copeland)
    • Barbie Puma 1 et Puma 2
    • Mary Poppins (le nouveau film) avec Mary et Jack
  • Autres poupées

    Comment fabriquer une poupée ?

    La fabrication d’une poupée vous intrigue ?

    Ce petit film des années 60 vous présente les étapes (parfois déroutantes) de la fabrication d’une poupée.

    Cette compagnie  britannique ” Rosebud Dolls ” à la pointe de la technologie (les poupées pleurent et parlent) a été rachetée par Mattel en 1967.

  • Convention, Expo

    Musée Dior – Les Trésors de la Collection

    Visiter le Musée Dior à Granville (50) est toujours une expérience unique. Un petit moment d’indulgence dans un univers feutré et intimiste.

    A peine franchies les limites du jardin, les parfums des dernières roses et les embruns iodés affolent vos narines, les couleurs éclatantes des parterres ravissent vos rétines. Même le ciel tourmenté et sombre ne gâche en rien ce tableau vivant.

    Cette l’année, le thème de l’exposition fait suite à la grandiose exposition du Musée des Arts Décoratifs à Paris et dévoile des trésors cachés.

    Si vous aimez le Dior des années 50, vous allez être ravis par la profusion de tulle, gazar, volants, satin et plumes. C’est comme parcourir le dressing de Cendrillon. Il ne faut pas oublier de regarder le documentaire dans la salle video du dernier étage. Un reportage fascinant sur la fabrication du manteau cartes de tarot de la dernière collection haute-couture, des broderies et plissage de sequins, des fleurs en soie-herbier.

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    Au passage, on reconnaîtra l’imprimé de la robe de la Silkstone Elegance Fleurie.

    Et d’ailleurs, je m’interroge sur le ” talent ” de ces ” créateurs ” comme Robert Best qui ne font jamais référence à Dior qu’ils pillent ouvertement sans même jamais parler d’hommage.

    On entre dans l’intimité de Christian Dior à la vue de photos de famille sur le manteau de la cheminée du salon, des portraits pris sur le vif en tenue estivale, sa montre, ses ciseaux ou son étoile porte-bonheur.

     

    Le 1er étage vous mettra dans un état de transe, vous les collectionneurs de poupées. A la vue de ces 40 mannequins portant des robes miniatures, spécialement créées pour l’exposition, j’ai failli défaillir. J’imaginais tout à fait une poupée Tonner porter ces merveilles.

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    Quelques croquis de Christian Dior ainsi que des aquarelles originales du célèbre illustrateur de mode David Downton ornent les murs de l’exposition. Dommage qu’on ne puisse pas acquérir quelques cartes postales en souvenir.

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    Avant de partir, vous pouvez noter vos impressions dans le livre d’or et le consulter est très amusant. Certains sont des stylistes en herbe !

     

    Livre d'or
    Livre d’or

    Ne manquez pas le jardin et son bassin nouvellement restauré. Le parcours le long de la falaise s’est doté de nouveaux bacs pour les amoureux des roses. Comment résister à de si délicates appellations !

    Il est impossible de terminer cette sortie sans un petit tour au salon de thé Yver. J’ai eu du mal à choisir et ma gourmandise m’a fait laisser le gâteau à base de fromage blanc pour un croquant, chocolat, caramel, cacahuète avec un chocolat chaud tradition pour mieux faire passer le tout 😉

    Salon de thé Yver
    Salon de thé Yver

    J’ai aussi ramené des sets de fèves Dior pour les fans du couturier.

    Enfin, une longue marche les pieds dans l’écume sur l’immense plage de St Pair-sur-Mer vous fera le plus grand bien. Les tons du ciel et de la mer vous rappelleront cette petite robe légère en mousseline aperçue quelques heures plus tôt.

    St Pair-sur-Mer
    St Pair-sur-Mer

    Exposition présentée du 7 avril 2018 au 6 janvier 2019
    Du 7 avril au 30 septembre : tous les jours de 10h à 18h30 (fermeture de la billetterie à 18h)
    A partir du 1er octobre : tous les jours pendant les vacances scolaires et du mardi au dimanche hors vacances scolaires de 10h à 12h 30 et de 14h à 17h30 (fermeture de la billetterie à 12h et 17h)
    Tarif plein : 8 €

    www.musee-dior-granville.com

  • Doll Business

    Picwic ferme 20% de ses magasins

    Picwic, autre enseigne de la grande distribution du jouet, mord la poussière.

    Après Toy’s R Us et La Grande Récré, c’est au tour de l’enseigne nordiste de subir la crise du jouet.

    Fondée il y a 40 ans par la famille du groupe Auchan, le groupe comprend 25 magasins dans toute la France soit une masse salariale de 455 personnes.

    Sont concernés par la fermeture, les magasins de : Englos-lès-Géants, Sainte-Geneviève-des-Bois, Rennes, Gennevilliers et Sarcelles. 48 emplois vont êtres supprimés avec possibilité de reclassement

    Soit dit en passant, lors de mon dernier passage au magasin de Rennes, à ma question ” vous avez des barbies de collection ? “, la réponse fut : ” des barbies quoi ??? “

  • Doll Business

    Le légendaire magasin de jouets FAO Schwarz ré-ouvre en novembre

    FAO-Schwarz Flagship store
    FAO-Schwarz Flagship store

    Le magasin emblématique FAO-Schwarz ouvrira ses porte au mois de novembre 2018.

    1800 m2 pour être émerveillé(e)

    L’enseigne promet une expérience d’achat incomparable avec des démonstrateurs produits, des magiciens, des personnages costumés en plus des vendeurs.

    Pour ceux qui ont connu l’ancien magasin sur la 5ème avenue de New York auront le plaisir de retrouver le mythique piano de Tom Hanks dans le film “Big“.

    Tom Hanks dans le film BIG

    Ce nouveau magasin situé au sein du Rockfeller Center de New York City servira de magasin phare et le groupe qui détient la marque espère créer d’autres magasins plus modestes dont un en Chine et un second à l’aéroport de La Guardia (NY).

    En quoi cela est-ce nouveau ?

    Autrement dit, FAO refait EXACTEMENT ce qu’il a détruit quelques années plus tôt !!

    J’ai constitué la majorité de ma collection Barbie et Gene dans les années 90 en écumant les FAO de San Francisco, Las Vegas, San Diego, etc… Il y en avait dans chaque grande ville américaine.

    Certes le magasin renaît de ses cendres mais était-ce la peine dans arriver à des licenciements massifs et de la détresse sociale pour refaire la même chose ? Le consumérisme ou comment vous faire croire que c’est une idée super tendance alors que cela existait déjà30 ans  auparavant !

    Ah oui ! mais c’est vrai la génération “millenium n’était pas encore née !