Il en résulte des créations mélangeant humour, horreur et absurdité. Chaque pièce est unique et travaillée à une seule aiguille ce qui explique le prix conséquent de ces œuvres.
Les jouets se mêlent à des créatures fantastiques. Vous pouvez découvrir son travail sur son site.
J’aime particulièrement les citrons Sindy
Délire artistique, appât du gain : autant de comportements relevant de la pure mégalomanie, bêtise et mauvais goût.
Etes-vous prêt à dépenser pour 2500$ pour une photo certes unique. Si oui, alors je m’y mets tout de suite… 🙂
David Levinthal, artiste habitué aux musées d’art moderne, met aux enchères ses œuvres photographiques au prix de 2500$ le cliché ou si vous êtes méga fan, 80 000$ le coffret regroupant 80 photos pas si terribles (à mon avis).
Et encore là c’est le summum de la classe comparé à ses travaux sur Barbie (la pauvre !) présents sur le site de l’artiste.
PS : Et d’ailleurs que fait Mattel !?! Eux, qui sont d’habitude si regardants envers l’image de Barbie…
Autre temps, autres mœurs… avides. En surfant, sur le Bon Coin à la recherche de poupées, je tombe sur ces annonces :
Je veux bien croire qu’elles soient rares (vieilles oui mais pas rares) et achetées au PFDF mais il faut rester réaliste Madame !
Il y a celles qui ressemblent déjà à une poupée Barbie ou MyScene ou même Christie (Viola Davis surprenante).
Il y a celles qui gagneraient à être produites et à intégrer le monde des collectionneurs.
Et plus surprenant encore, les « Action Men ».
Mais ce qui est troublant c’est que les « hommes » ressemblent aux acteurs, on a aucun mal à les identifier. Ils gardent leur caractéristiques esthétiques et leur personnalité.
Ceci est plus flou concernant les femmes, elles sont déjà gommées, liftées, elles se ressemblent toutes avec leurs maquillages de drag-queens, leur nez aminci, leurs pommettes hautes et leurs lèvres gonflées. Le grand manitou de la chirurgie esthétique est déjà passé sur leur visage. Elles sont déjà des poupées dans la vraie vie.
Une fois n’est pas coutume, la jeune artiste Britanny m’a contactée pour utiliser une de mes photos.
Autorisation accordée après avoir vu son profil Instagram @blister_milk en échange du visionnage de l’oeuvre finie.
J’aime beaucoup le style, les contours bleus ! Bravo !
blister_milk
Instagram
Cette plateforme révolutionnaire met à contribution l‘intelligence artificielle au profit de l’art. En gros, c’est un ordinateur qui crée l’œuvre en compulsant des milliers d’images de références. Cela semble être de la science fiction et annoncera peut-être la mort des artistes et illustrateurs.
Il fallait que je teste et voici ce que « le créateur » a pondu (en quelques secondes) avec cette simple requête : Barbie portrait
Bluffant non ? On pourrait penser aussi que certains fabricants de poupées utilisent cet outil pour créer de nouvelles poupées. Je trouve la dernière particulièrement intéressante.
Si vous voulez aussi vous amuser, il suffit se s’inscrire gratuitement sur la plateforme. 50 crédits vous sont octroyés à l’inscription puis 15 crédits par mois.
Plateforme DALL.E
https://openai.com/dall-e-2/
Trois œuvres surprenantes mais fidèles à l’univers caricatural de l’artiste.
Tout dans ce coffret me provoque des cauchemars (la coiffure oversized, le sac entrecôte et cet horrible agneau !)
Pink Pop Barbie Mark Ryden x Barbie limited edition doll – 350$
Je me laisserais bien tentée par cette abeille et son packaging tableau. Notez Ken réduit à un petit escargot mais je ne sais pas pourquoi, le tout me donne envie de vomir.
Barbie Bee Mark Ryden x Barbie limited edition doll – 150$
Juste magnifique mais prix surréaliste également.
Mark Ryden x Barbie at the Surrealist Ball limited edition 2 dolls set – 500$
https://creations.mattel.com
Les univers virtuels, les cryptomonnaies, les metaworlds, tout ce jargon ressemble à un mauvais film de science fiction à mon goût.
Et pourtant, il est à nos portes et commence même à bousculer notre monde si feutré de la collection.
Oubliez le frisson d’excitation à l’ouverture des boîtes, la nostalgie à la découverte d’un modèle égaré au fond du placard, l’attachement au bout de plastique de l’enfance ou même à la référence culturelle.
Tout ceci va être balayé par les NFT (Non Fungible Tokens) ou Jeton Non Fungible. Vous ne pouvez pas le tenir dans votre main, c’est juste un certificat numérique unique accordé à un objet numérique.
Ce n’est pas comme une cryptomonnaie. Là, ça ne s’échange pas contre autre chose. Cela a juste la valeur qu’on lui donne et c’est là que les fabricants de poupées ou jouets ont flairé la poule aux œufs d’or de la spéculation.
Gagner de l’argent sans même produire un bout de plastique. Se faire des marges énormes avec peu d’investissement. Voilà la nouvelle donne.
Mattel évidemment, lance la donne avec une collection Balmain x Barbie. 3 modèles de tenues virtuelles sur lesquelles miser.
Que les choses soient claires, vous ne détiendrez jamais la poupée créée pour le visuel ! Juste une création artistique numérique.
Et bien évidemment, dans la foulée, Integrity Toys demande à ses collectionneurs s’ils sont intéressés par le concept.
Ce qui m’énerve au plus haut point, est le syndrome « Mouton de Panurge » de notre société de consommation. La première oeuvre NFT s’est vendue à 69 millions de dollars chez Christie (un collage de milliers de portraits) et ça y est le nouveau veau d’or est arrivé et tout le monde croit devenir millionnaire en un clic.
Gagner de l’argent sans même produire un bout de plastique. Se faire des marges énormes avec peu d’investissement. Voilà la nouvelle donne du fabricant. Le hic est que ce système de transaction est terriblement énergivore et mobilise énormément de temps de calcul et donc d’électricité. Un cauchemar pour notre planète.
Espérons que cela ne soit qu’un effet de mode, un petit pschitt dans l’univers.
Plus d’infos sur le site de Mattel
https://nft.mattelcreations.com
Disponible sur la plateforme Yellowkorner, en plusieurs formats, des photographies d’art en série limitée de POL KURUCZ
A partir de 74 €
www.yellowkorner.com
Vous, les collectionneurs de Barbie, connaissez ces clichés inspirés de notre idole de vinyle. Parus dans le Vogue Paris de Déc/Janvier 2015, ils peuvent être à vous pour une 220 euros, signés et numérotés.
Prints for Good
https://www.printsforgood.org
Les images haute définition accessibles à tous les publics pour imprimer, s’en inspirer ou même en faire un fond d’écran !
http://parismuseescollections.paris.fr/fr
Exemple : ça m’a pris une demie-heure sous Photoshop
Image d’origine téléchargée – La Baigneuse de Johan Anton de Peters (milieu XVIIIème) – Musée Cognacq-Jay
On enlève mademoiselle… grossièrement
La photo à intégrer :
Un peu de poudre de perlimpinpin… et hop !
