• Barbie

    Barbie le film, un petit bijou

    “Je ne savais pas qu’il y avait un dresscode ? “

    Etonnement de notre voisine à la vue du duo de choc, Miss Vinyl et sa copine Véronique débarquant dans la salle de ciné, looks barbiecore en compagnie de nos Barbies habillées elles aussi de rose. Nous étions excitées et hilares assumant totalement notre passion pour Barbie.

    Cela fait combien de temps que nous espérons la sortie de ce film ? Des années de suspense scénaristique (après les passages éclairs de Lena Dunham, Amy Schumer) pour un film monument coloré mais pas du tout sucré ou écœurant. Une vraie pépite de cinéma.

    La talentueuse réalisatrice Greta Gerwig nous fait passer par un panel d’émotions. On éprouve de la nostalgie du pur jeu d’enfant. De la tendresse à l’apparition de la “vraie” Barbara” fille de Ruth Handler qui a donné son nom à Barbie.

    J’ai pleuré à l’évocation du fantôme de Ruth Handler dans les sous-sols de Mattel, et failli me lever et applaudir le monologue féministe déclamé par le personnage joué par America Ferrara. J’ai piqué un fou rire à la réplique “beach” dit avec une telle naiveté par Ken et ri jaune à l’évocation des réunions marketing du géant Mattel.

    Margot Robbie alias Barbie est attachante, accessible, émouvante : l’amie éternelle, la confidente de l’enfance.

    Mais la vraie star du film est Ryan Gosling. Il s’approprie entièrement le personnage et lui donne une authenticité et même une personnalité. Il assume entièrement et n’est jamais dans l’auto-dérision. On sent la sensibilité masculine revendiquée actuelle et libérée.

    Le film balaie les poncifs du patriarcat avec humour mais détermination. On rit des stéréotypes lourdingues (Stallone en manteau de fourrure, John Travolta en tshirt moulant) certes, tout en étant effrayées de réaliser qu’ils nous ont été martelés depuis des siècles. Comme les Barbies du film, nous sommes victimes d’un lavage de cerveau généralisé. Par qui ? Certainement pas Mattel qui oeuvre pour la bonne santé mentale des femmes.

    Et c’est là que c’est très fort. Mattel, méchant responsable de l’image de la femme-bimbo réussit à retourner l’opinion comme une crêpe. Barbie devient le témoin de transmission du féminisme. L’outil imparable par lequel les femmes vont se libérer de l’emprise patriarcale. Incroyable non ?

    Moyennant quoi, nous voulons toutes la poupée Ryan Gosling avec la tête de l’acteur en manteau de fourrure et torse poil. Bon Mattel ! y’a encore du boulot !

    J’ai passé un super moment. Je retournerai surement le voir car il y a énormément de références cinématographiques et pop-culture. J’étais tellement occupée à rire que je n’ai pas remarqué le milliard de placement de produits.

  • Miss, myself & I

    Joyeuse Saint Valentin

    Journée que j’exécrais étant célibataire mais dans laquelle je me vautre désormais, à la limite de la niaiserie. Je glorifie tous les clichés et poncifs du genre… L’Amour rend bête mais c’est délicieux.

  • Miss, myself & I

    Miss Vinyl sera au Salon du Jouet de St Aubin du Cormier (35) le dimanche 13 nov 2022

    Retrouver Miss Vinyl à son stand pour discuter ou farfouiller dans tout ce qui ne rentre plus dans ma dollroom !

    Des barbies NRFB, des vêtements Barbie Vintage, des poupées nues (toutes marques), Playmobil, Star Wars, j’ai fait un gros tri !

    Cerise sur le gâteau, Mister Vinyl est là pour me filer un coup de main (le pauvre !).

    Dimanche13 novembre – l’Espace Bel Air, rue des Rochers – Saint-Aubin-du-Cormier (35)
    De 9h à 17h30
    Exposition de véhicules anciens
    Manèges et maquillage gratuit pour les enfants

    Entrée 3€ – Gratuit pour les -12 ans

  • Miss, myself & I

    Octobre Rose

    Cette année, cette campagne de prévention contre le cancer du sein a une signification toute particulière dans mon entourage proche.

    Si je n’ai pas donné de nouvelles dernièrement, c’est que j’ai du accompagner ma chère maman (83 ans) dans le tourbillon éreintant qu’est le traitement de cette maladie.

    Peut-il en être autrement ? Prendre ce diagnostic comme un uppercut bien méchant. La folie d’un mois de tests en tous genres et d’une intervention chirurgicale laisse place à un épuisement moral. Court répit avant l’artillerie lourde de la radiothérapie.

    Si je vis cela intensément c’est que je suis très fusionnelle avec ma mère. Je veux être là à chaque étape pour la soutenir physiquement et moralement. Fort heureusement, tout ceci a été pris à temps et l’avenir semble se profiler sous de bons auspices.

    Ma belle-mère subit également ce triste sort depuis un an et nos coups de fils se résument hélas, la plupart du temps, à de comptes-rendus médicaux. Malgré cela, le sens de la famille, l’amour filial font que le quotidien lui semble plus facile à supporter.

    La dialogue avec les amies m’a permis de canaliser toutes ces émotions. Les poupées et la photo ont été un exutoire, un refuge aussi, peut-être.

    Un éternel merci à mon amie Alice.🫶🫶

  • Miss, myself & I

    Mis Vinyl coupée du monde

    Un poids-lourd a eu la mauvaise idée de rentrer dans un poteau de téléphone, coupant internet de notre hameau (une vingtaine de maisons).

    Voilà 3 semaines que les connections sont aléatoires et réellement coupées depuis 1 semaine. Les Côtes d’Armor étant le bout du monde selon Orange, le dépannage est prévu entre le 12 et le 23 septembre !

    Etant en zone rurale et qui plus est dans une antique ferme avec ses murs en pierres, je ne reçois pas la 4G. Donc, j’attends… patiemment et redécouvre le plaisir des soirées lecture et jeux de société.

    A bientôt les ami(e)s !

  • Miss, myself & I

    Ma Future Dollroom ou Pièce à Poupées

    En ce moment, je suis à fond dans la finalisation de notre projet de rénovation de maison. Presque 2 ans déjà que nous avons emménagé. Et si au premier abord la maison était habitable et ne nécessitait que quelques travaux d’aménagement et/ou de décoration, elle nous a révélé quelques (mauvaises) surprises.

    En fait, il a fallu refaire toute la plomberie et l’électricité faite par les précédents propriétaires ; de grands amateurs on va dire. 2 ans de travaux pour en faire un grand nid douillet.

    Je peux vous dire que le placo n’a plus de secrets pour moi et que je maîtrise une grande partie des outils du parfait bricoleur et autres instruments de torture.

    Une partie de la maison (datant du 18ème siècle) avait été laissée à l’état de “en cours de rénovation” par les anciens propriétaires. C’était en fait l’ancienne étable où l’on mettait les chevaux. J’y ai vu ma future dollroom, un jardin secret, un endroit rien qu’à moi (Monsieur ayant aussi sa partie consacrée à sa passion des voitures). C’était le deal (chacun son coin pour éviter de devoir supporter des barbies dans la chambre et des moteurs dans la cour).

    J’ai quand même du céder une partie de cet espace pour y placer une buanderie mais ça me laisse une belle surface à exploiter.

    Depuis lundi, je me suis attaquée aux montants en granit de l’immense cheminée, couverts de suie et de terre. Idem pour les poutres qui n’ont pas du voir une brosse depuis 2 siècles.

    Ensuite, il faut reprendre les très grossiers joints de placo faits précédemment, remettre des plaques de placo, faire les joints, les poncer tout ça 3 fois, poncer le plafond (je déteste), peindre les murs en 2 couches, le plafond idem, passer une huile blanche au pinceau sur le parquet, couper et coller les plinthes.

    Je vous ai saoulé ? Désolée, ça me saoule aussi d’autant plus que j’ai fait de même pour le salon, la cuisine, le dressing et la salle de bains. Donc là, je peux dire qu’àprès la buanderie et la dollroom, je vais enfin pouvoir souffler et essayer de retrouver le fonctionnement normal de mes épaules et genoux.

    Je me languis du jour où je vais pouvoir enfin sortir mes poupées des cartons. 2 ans qu’elles attendent. Cela va être Noël à chaque minute.

    Bon, j’ai un peu menti, il me reste la partie de l’étage au-dessus (mur en pierres brutes, pas de chauffage, pas d’isolation) à rénover pour en faire mon futur studio photo/atelier de peinture. Mais ça, ça sera pour quand j’aurai oublié la pénibilité des travaux de réno.

    Dans mes rêves, ma dollroom ressemblerait à ceci (sauf que j’ai beaucoup plus de poupées) :

    La suite et l’évolution des travaux dans peu de temps, je l’espère !

    Et comme le dit si bien mon beau-père :

    Je ponce, donc je suis

    Merci georges !
  • Miss, myself & I

    Miss Vinyl An 3

    J’ai regardé mon horloge sur mon pc et avec étonnement et détachement, j’ai constaté “ah oui ! c’est aujourd’hui !”.

    Cela fait 3 ans que j’ai arrêté Miss Vinyl.

    Je n’y pense plus avec nostalgie comme l’année dernière (Miss Vinyl An 2) mais avec bienveillance, comment on se remémorerait du bon temps passé avec de bons amis.

    Le stress, l’angoisse, la peur liés à une gestion d’entreprise ne me manquent absolument pas. Ce qui me chagrine (encore et toujours), c’est de ne pas avoir pu exprimer ma colère vis à vis de ce monde de la poupée assez froid et irrespectueux. D’avoir vu les situations avec Mattel et Tonner se dégrader sans pouvoir agir, sourds et aveugles qu’ils étaient face aux prémisses d’une crise économique.

    Cette colère je l’ai évacuée en m’atelant littéralement à construire ma vie personnelle et mon petit nid douillet. Désormais, je suis au calme, à m’occuper de mon mari, de nos chats, à rénover notre maison et entretenir notre grand jardin. Je danse toujours la country et me perfectionne en photo grâce à une asso locale. Une parfaite vie de femme au foyer. Une tranquillité (voire une pré-retraite) bien méritée après avoir travaillé 30 ans en indépendant sans compter mes heures ni prendre de congés.

    — Je m’agitais en tous sens, courait la planète, ne supportait pas de faire de surplace.
    Je me contente de mon jardin, des splendides plages des Côtes d’Armor. Je n’ai même plus envie de voyager et de laisser derrière moi mon mari et mes chats.

    — Je collectionnais ou plutôt accumulais les poupées, accro à la seconde d’excitation d’ouverture de boîte.
    Je choisis après grande réflexion et pèse mes décisions. Il peut se passer des semaines avant que je n’ouvre une boîte.

    — Je dormais peu, le cerveau occupé par la comptabilité, l’argent, les livraisons bloquées en douane, les clients.
    — Je dors comme un ange et ma seule inquiétude doit être de coordonner le planning de mes travaux. (Un jour, je vous raconterais tout ce que nous avons fait dans cette maison).

    — J’avais beaucoup d’amies, omniprésentes, dépendantes. Je donnais beaucoup de mon attention et de mon temps à des personnes toxiques.
    — Je peux désormais compter mes amis sur les doigts d’une main.

    — Je n’avais pas beaucoup de temps pour ma maman et lui faisait subir mon stress.
    — Je la vois tous les jours. On refait le monde autour d’un thé ou d’un whisky !

    — Je souffrais de ma solitude sans me l’avouer réellement.
    — J’ai le plus adorable des maris et je n’imagine pas vivre un instant sans lui.

    — Je n’avais qu’une seule obsession : Miss Vinyl et sa réussite
    J’ai des tas de projets en cours tournant autour des poupées (l’édition de livres photos, la restauration de poupées, une expo, un musée ? etc…) et je compte bien prendre mon temps à les réaliser, tranquillement, dans ma campagne si paisible.

    Vue de mon jardin

  • Miss, myself & I

    Back in the studio !

    Trêve de Noël ! Ras le bol des sciages, plâtrages, bûchonage, vissage… J’ai remonté mon studio photo qui me manquait tant !

    Mes dolls sont là prêtes à être photographiées ! J’avance aussi sur des albums photos réunissant tous mes clichés passés.

    Ouais je suis canon !