Octobre Rose
Cette année, cette campagne de prévention contre le cancer du sein a une signification toute particulière dans mon entourage proche.
Si je n’ai pas donné de nouvelles dernièrement, c’est que j’ai du accompagner ma chère maman (83 ans) dans le tourbillon éreintant qu’est le traitement de cette maladie.
Peut-il en être autrement ? Prendre ce diagnostic comme un uppercut bien méchant. La folie d’un mois de tests en tous genres et d’une intervention chirurgicale laisse place à un épuisement moral. Court répit avant l’artillerie lourde de la radiothérapie.
Si je vis cela intensément c’est que je suis très fusionnelle avec ma mère. Je veux être là à chaque étape pour la soutenir physiquement et moralement. Fort heureusement, tout ceci a été pris à temps et l’avenir semble se profiler sous de bons auspices.
Ma belle-mère subit également ce triste sort depuis un an et nos coups de fils se résument hélas, la plupart du temps, à de comptes-rendus médicaux. Malgré cela, le sens de la famille, l’amour filial font que le quotidien lui semble plus facile à supporter.
La dialogue avec les amies m’a permis de canaliser toutes ces émotions. Les poupées et la photo ont été un exutoire, un refuge aussi, peut-être.
Un éternel merci à mon amie Alice.🫶🫶