Okiku, la poupée hantée
En 1918, un jeune garçon acheta pour sa petite sœur, une poupée de porcelaine aux cheveux coupés en carré court et habillée d’un kimono.
Ce fut le coup de foudre immédiat, à tel point que la petite fille nommée Okiku, ne s’en séparait plus de toute la journée.
Jusqu’au jour où malheureusement, un an plus tard, la petite fille décéda de la grippe espagnole.
La famille, en souvenir de leur enfant, disposa la poupée adorée sur l’autel familial. Peu de temps après, ils virent que les cheveux de la poupée poussaient sans explication jusqu’à atteindre les genoux. Même des coupes régulières ne parvenaient pas à stopper le processus. Les cheveux continuaient de pousser au rythme de ceux d’un enfant de l’âge de la petite fille.
Devant déménager en 1938, la famille ne put se résoudre à ce séparer de l’objet et le confia au temple de Manneji où Okiku réside encore de nos jours. Des moines entretiennent toujours sa coiffure.
Quel étrange mystère… Les analyses ont montré que les cheveux étaient humains, tout comme l’étaient la plupart des poupées de l’époque.