Visite tardive pour mon pèlerinage annuel au Musée Dior de Granville pour assister au « Génie d’un créateur ».

L’été est fini, les allées du jardin sont parsemées de feuilles, les roses ont abandonné leurs pétales dans un dernier souffle de vent. La villa se met au repos en cette fin d’après-midi.

Je m’attendais à voir les entrailles du génie, les robes retournées, les doublures exposées, les armatures visibles, les structures de l’architecture puisque Christian Dior estimait le métier de couturier à égalité avec celui d’architecte ou de peinture.

Je reste sur ma faim même si les modèles sont en quasi totalité de Christian Dior avec quelques modèles de Marc Bohan ou de Maria Grazia Chiuri (aucun modèle de Galliano). L’expo aurait du s’appeler « Le génie commercial » car on y parle beaucoup d’exportation avec notamment des robes Dior sous licence made in Usa.

J’ai trouvé qu’il y avait plus d’accessoires (dont un magnifique étui à rouge à lèvres) et moins de robes emblématiques. Peut-être sont-elles retenues à Paris dans le nouveau musée.

Il en résulte un esprit très « province » avec des pièces mineures et non des chefs d’œuvre mais c’est comme en peinture, on peut dénicher des perles dans des œuvres secondaires.

Enfin on se régalera des quelques modèles miniatures que l’on imagine toujours sur nos poupées. Poupées qui ont du servir de support à l’exportation Dior puisque une photo en atteste l’existence (que sont-elle devenues ???).

Comme il a fallu que j’étanche ma frustration au rayon librairie, j’ai trouvé le moyen d’acheter un livre que j’avais déjà ! Je le mets donc en vente à son prix d’achat.