Miss, myself & I

  • Miss, myself & I

    Ma Future Dollroom ou Pièce à Poupées

    En ce moment, je suis à fond dans la finalisation de notre projet de rénovation de maison. Presque 2 ans déjà que nous avons emménagé. Et si au premier abord la maison était habitable et ne nécessitait que quelques travaux d’aménagement et/ou de décoration, elle nous a révélé quelques (mauvaises) surprises.

    En fait, il a fallu refaire toute la plomberie et l’électricité faite par les précédents propriétaires ; de grands amateurs on va dire. 2 ans de travaux pour en faire un grand nid douillet.

    Je peux vous dire que le placo n’a plus de secrets pour moi et que je maîtrise une grande partie des outils du parfait bricoleur et autres instruments de torture.

    Une partie de la maison (datant du 18ème siècle) avait été laissée à l’état de « en cours de rénovation » par les anciens propriétaires. C’était en fait l’ancienne étable où l’on mettait les chevaux. J’y ai vu ma future dollroom, un jardin secret, un endroit rien qu’à moi (Monsieur ayant aussi sa partie consacrée à sa passion des voitures). C’était le deal (chacun son coin pour éviter de devoir supporter des barbies dans la chambre et des moteurs dans la cour).

    J’ai quand même du céder une partie de cet espace pour y placer une buanderie mais ça me laisse une belle surface à exploiter.

    Depuis lundi, je me suis attaquée aux montants en granit de l’immense cheminée, couverts de suie et de terre. Idem pour les poutres qui n’ont pas du voir une brosse depuis 2 siècles.

    Ensuite, il faut reprendre les très grossiers joints de placo faits précédemment, remettre des plaques de placo, faire les joints, les poncer tout ça 3 fois, poncer le plafond (je déteste), peindre les murs en 2 couches, le plafond idem, passer une huile blanche au pinceau sur le parquet, couper et coller les plinthes.

    Je vous ai saoulé ? Désolée, ça me saoule aussi d’autant plus que j’ai fait de même pour le salon, la cuisine, le dressing et la salle de bains. Donc là, je peux dire qu’àprès la buanderie et la dollroom, je vais enfin pouvoir souffler et essayer de retrouver le fonctionnement normal de mes épaules et genoux.

    Je me languis du jour où je vais pouvoir enfin sortir mes poupées des cartons. 2 ans qu’elles attendent. Cela va être Noël à chaque minute.

    Bon, j’ai un peu menti, il me reste la partie de l’étage au-dessus (mur en pierres brutes, pas de chauffage, pas d’isolation) à rénover pour en faire mon futur studio photo/atelier de peinture. Mais ça, ça sera pour quand j’aurai oublié la pénibilité des travaux de réno.

    Dans mes rêves, ma dollroom ressemblerait à ceci (sauf que j’ai beaucoup plus de poupées) :

    La suite et l’évolution des travaux dans peu de temps, je l’espère !

    Et comme le dit si bien mon beau-père :

    Je ponce, donc je suis

    Merci georges !
  • Miss, myself & I

    Miss Vinyl An 3

    J’ai regardé mon horloge sur mon pc et avec étonnement et détachement, j’ai constaté « ah oui ! c’est aujourd’hui ! ».

    Cela fait 3 ans que j’ai arrêté Miss Vinyl.

    Je n’y pense plus avec nostalgie comme l’année dernière (Miss Vinyl An 2) mais avec bienveillance, comment on se remémorerait du bon temps passé avec de bons amis.

    Le stress, l’angoisse, la peur liés à une gestion d’entreprise ne me manquent absolument pas. Ce qui me chagrine (encore et toujours), c’est de ne pas avoir pu exprimer ma colère vis à vis de ce monde de la poupée assez froid et irrespectueux. D’avoir vu les situations avec Mattel et Tonner se dégrader sans pouvoir agir, sourds et aveugles qu’ils étaient face aux prémisses d’une crise économique.

    Cette colère je l’ai évacuée en m’atelant littéralement à construire ma vie personnelle et mon petit nid douillet. Désormais, je suis au calme, à m’occuper de mon mari, de nos chats, à rénover notre maison et entretenir notre grand jardin. Je danse toujours la country et me perfectionne en photo grâce à une asso locale. Une parfaite vie de femme au foyer. Une tranquillité (voire une pré-retraite) bien méritée après avoir travaillé 30 ans en indépendant sans compter mes heures ni prendre de congés.

    — Je m’agitais en tous sens, courait la planète, ne supportait pas de faire de surplace.
    Je me contente de mon jardin, des splendides plages des Côtes d’Armor. Je n’ai même plus envie de voyager et de laisser derrière moi mon mari et mes chats.

    — Je collectionnais ou plutôt accumulais les poupées, accro à la seconde d’excitation d’ouverture de boîte.
    Je choisis après grande réflexion et pèse mes décisions. Il peut se passer des semaines avant que je n’ouvre une boîte.

    — Je dormais peu, le cerveau occupé par la comptabilité, l’argent, les livraisons bloquées en douane, les clients.
    — Je dors comme un ange et ma seule inquiétude doit être de coordonner le planning de mes travaux. (Un jour, je vous raconterais tout ce que nous avons fait dans cette maison).

    — J’avais beaucoup d’amies, omniprésentes, dépendantes. Je donnais beaucoup de mon attention et de mon temps à des personnes toxiques.
    — Je peux désormais compter mes amis sur les doigts d’une main.

    — Je n’avais pas beaucoup de temps pour ma maman et lui faisait subir mon stress.
    — Je la vois tous les jours. On refait le monde autour d’un thé ou d’un whisky !

    — Je souffrais de ma solitude sans me l’avouer réellement.
    — J’ai le plus adorable des maris et je n’imagine pas vivre un instant sans lui.

    — Je n’avais qu’une seule obsession : Miss Vinyl et sa réussite
    J’ai des tas de projets en cours tournant autour des poupées (l’édition de livres photos, la restauration de poupées, une expo, un musée ? etc…) et je compte bien prendre mon temps à les réaliser, tranquillement, dans ma campagne si paisible.

    Vue de mon jardin

  • Barbie,  Miss, myself & I

    Jouer à la poupée rend intelligent !

    Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cardiff le démontre avec le plus grand sérieux :


    « Jouer à la poupée avantage le développement des enfants. »


    Les chercheurs ont étudié ce que les enfants disent pendant qu’ils jouent et ont révélé que les enfants parlaient davantage des pensées et des émotions des autres, plus qu’en jouant sur tablette.

    Cela peut avoir des effets positifs à long terme sur les enfants comme renforcer leurs capacités sociales comme l’empathie.

    Ou la culpabilité dans mon cas ! Je me souviens qu’à l’âge de 4-5 ans, je jouais à la maîtresse d’école avec mes poupées et j’étais assez directive. Une faute et c’était la placard ! En fait, je démarrais mon addiction aux poupées : j’avais besoin de nouveauté ! La poupée qui n’était plus dans mes bonnes grâces, je la « punissais ». Pour culpabiliser ensuite de lui affliger si stupide traitement. Je la sortais, lui demandais pardon et la couvrais de baisers.

    Dit comme ça, je pense que j’aurais eu besoin d’un psy ! Pour ma défense, j’étais un bébé très prématuré, abandonné pendant 2 mois sans contact maternel (les méthodes de l’époque !). Je pense que je recréais ce trauma. Après, vers 8 ans, je ne cessais de couper les cheveux de Barbie à tour de bras, mais c’est autre histoire !

    Quoiqu’il en soit, j’ai pu observer ce phénomène chez ma nièce lors de mes séances de baby sitting !

    Ce qui se passe dans la tête d’un enfant est fantastique. D’autant plus, que maintenant, leur cerveau est boosté par les médias et réseaux sociaux.

    Florilège de réactions enfantines qu’il a fallu recadrer de temps en temps…

    Je suis blonde
    François
    Epouse-moi
    L’Amour Tiktok
  • Miss, myself & I

    Joyeuse St Valentin !

    Comme vous le voyez , je suis tombée sous le charme de ce mâle Looks ! Il est l’incarnation parfaite de la passion ! n’est-ce pas Barbie ? Tu en as eu marre de la tête d’endive de Ken ?

    Soyez heureux les amoureux ! Bises 💖

  • Miss, myself & I

    Bonne année !

    Que la joie, la santé et la paix rejoignent vos foyers ! Avec quelques petites poupées, le bonheur est parfait !

    Merci de continuer à me lire. Cette année je vais me souhaiter moins de plâtre et mortier et plus de temps à consacrer à la photo 🙂

    Joyeuses Fêtes les ami(e)s !

  • Miss, myself & I

    La larme du souvenir

    Ceci n’a rien à voir avec le monde de la poupée mais vous concerne toutes et tous. Le souvenir… d’une vie qui chemine lentement pour s’évanouir à jamais comme une larme. La larme de ce vieux monsieur arrivé cet après-midi dans ma cour de ferme.

    Accompagné de son auxiliaire de vie, ce noble octogénaire, casquette vissée et chemise à carreaux, baisse la vitre et me tense un très sonore « ça va bien ! » comme si l’on se connaissait de longue date. Il voit bien que je ne suis pas « l’anglaise » la précédente propriétaire créant automatiquement une intimité car ici on aime pas trop ceux qui habitent de l’autre côté de « notre » Manche.

    A peine, ai-je eu le temps de m’étonner qu’il me déroule l’histoire de sa vie, ici dans ce fond de hameau entouré de champs. Il travaillait la terre et habitait la petite masure en face, celle transformée en gîte par mon voisin à grands coups de parpaings et d’ouverture en pvc.

    Chez moi, avant, c’était une ferme. Il y a travaillé avec le propriétaire. Il y a avait 17 vaches, des chevaux, des cochons, un cellier à cidre et une laiterie. Une vie en autarcie, simple et rude.

    Malgré la conversation enjouée et vive, je vois la larme de la nostalgie rouler du coin de son œil et s’évanouir sur la couture du masque. Ce n’est pas de la tristesse, juste le temps passé… en un clin d’œil. Il est venu dire adieu à sa vie passée. Un autre voyage l’attend, il en a conscience. Son quotidien est désormais entre quatre murs d’un ehpad et il a voulu revoir le temps d’avant ce fichu virus quand à l’air libre, on travaillait la terre, on aimait, on partageait.

    Je lui ai assuré qu’ici, mon mari et moi allions faire vivre ce patrimoine, ce temps des choses lentes, des gestes pensés, du rythme de la Terre, des pierres centenaires.

    A la fin de sa vie, j’ai souvent vu mon père pleurer ainsi, sans manifestation de tristesse ou d’émotion incontrôlable, comme ça, au milieu d’une conversation anodine. D’une extrême pudeur, il prétendait qu’un corps étranger troublait sa vision. Mais je savais bien que « l’étranger » était ce souvenir fugace et intense de l’enfance, de la maman perdue, de ce temps qui est passé bien trop vite.

    Vue de ma fenêtre : des champs, des vaches, des mouettes
  • Miss, myself & I

    Bienvenue 2021

    Puki, ma poupée de cœur vous souhaite de « répandre la lumière« . Par lumière, elle entend, l’amour, le bonheur, la paix, la sécurité… tout ce qui fait que nous pourrons nous retrouver, pas comme avant, mais presque.

    Pour ma part, l’année dernière, j’avais inscrit en devise « No brakes (sans frein) ».

    Et 2020 a été une année à fond les manettes ! Un mariage et trois déménagements ! Cette année sera plus posée bien que très « plâtre et ciment » pour ma part. De quoi installer les fondations d’un bonheur quotidien. Et un brin poupesque aussi, avec je l’espère une exposition estivale du côté de Plancoët.

    Les ami.e.s, mille bisous 🤗🥰

  • Miss, myself & I

    Joyeux Noël !

    Cette année si spéciale va réunir dans les Côtes d’Armor, à ma plus grande joie, ma maman qui se plait à ravir dans sa nouvelle maison bien chauffée, mon frère qui a subi un nouveau traitement qui je l’espère atténuera ses douleurs insupportables, mon mari (qui vient de me préparer une bonne flambée) et moi (en bottes fourrées – pas comme la miss ci-dessous) !

    Et croyez-moi, cela sonne toujours de façon un peu étrange. J’ai encore un peu l’impression de vivre un rêve éveillé. Tant de changements en une année !

    Les poupées font toujours partie de ma vie et le resteront (des projets sont en préparation…).

    Je vous dis à très vite et un instant célébrons l’enfance, la joie et les rêves.

  • Miss, myself & I

    Back in the studio !

    Trêve de Noël ! Ras le bol des sciages, plâtrages, bûchonage, vissage… J’ai remonté mon studio photo qui me manquait tant !

    Mes dolls sont là prêtes à être photographiées ! J’avance aussi sur des albums photos réunissant tous mes clichés passés.

    Ouais je suis canon !