• Convention, Expo

    Musée Dior – Les Trésors de la Collection

    Visiter le Musée Dior à Granville (50) est toujours une expérience unique. Un petit moment d’indulgence dans un univers feutré et intimiste.

    A peine franchies les limites du jardin, les parfums des dernières roses et les embruns iodés affolent vos narines, les couleurs éclatantes des parterres ravissent vos rétines. Même le ciel tourmenté et sombre ne gâche en rien ce tableau vivant.

    Cette l’année, le thème de l’exposition fait suite à la grandiose exposition du Musée des Arts Décoratifs à Paris et dévoile des trésors cachés.

    Si vous aimez le Dior des années 50, vous allez être ravis par la profusion de tulle, gazar, volants, satin et plumes. C’est comme parcourir le dressing de Cendrillon. Il ne faut pas oublier de regarder le documentaire dans la salle video du dernier étage. Un reportage fascinant sur la fabrication du manteau cartes de tarot de la dernière collection haute-couture, des broderies et plissage de sequins, des fleurs en soie-herbier.

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    Au passage, on reconnaîtra l’imprimé de la robe de la Silkstone Elegance Fleurie.

    Et d’ailleurs, je m’interroge sur le  » talent  » de ces  » créateurs  » comme Robert Best qui ne font jamais référence à Dior qu’ils pillent ouvertement sans même jamais parler d’hommage.

    On entre dans l’intimité de Christian Dior à la vue de photos de famille sur le manteau de la cheminée du salon, des portraits pris sur le vif en tenue estivale, sa montre, ses ciseaux ou son étoile porte-bonheur.

     

    Le 1er étage vous mettra dans un état de transe, vous les collectionneurs de poupées. A la vue de ces 40 mannequins portant des robes miniatures, spécialement créées pour l’exposition, j’ai failli défaillir. J’imaginais tout à fait une poupée Tonner porter ces merveilles.

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    Quelques croquis de Christian Dior ainsi que des aquarelles originales du célèbre illustrateur de mode David Downton ornent les murs de l’exposition. Dommage qu’on ne puisse pas acquérir quelques cartes postales en souvenir.

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    Avant de partir, vous pouvez noter vos impressions dans le livre d’or et le consulter est très amusant. Certains sont des stylistes en herbe !

     

    Livre d'or
    Livre d’or

    Ne manquez pas le jardin et son bassin nouvellement restauré. Le parcours le long de la falaise s’est doté de nouveaux bacs pour les amoureux des roses. Comment résister à de si délicates appellations !

    Il est impossible de terminer cette sortie sans un petit tour au salon de thé Yver. J’ai eu du mal à choisir et ma gourmandise m’a fait laisser le gâteau à base de fromage blanc pour un croquant, chocolat, caramel, cacahuète avec un chocolat chaud tradition pour mieux faire passer le tout 😉

    Salon de thé Yver
    Salon de thé Yver

    J’ai aussi ramené des sets de fèves Dior pour les fans du couturier.

    Enfin, une longue marche les pieds dans l’écume sur l’immense plage de St Pair-sur-Mer vous fera le plus grand bien. Les tons du ciel et de la mer vous rappelleront cette petite robe légère en mousseline aperçue quelques heures plus tôt.

    St Pair-sur-Mer
    St Pair-sur-Mer

    Exposition présentée du 7 avril 2018 au 6 janvier 2019
    Du 7 avril au 30 septembre : tous les jours de 10h à 18h30 (fermeture de la billetterie à 18h)
    A partir du 1er octobre : tous les jours pendant les vacances scolaires et du mardi au dimanche hors vacances scolaires de 10h à 12h 30 et de 14h à 17h30 (fermeture de la billetterie à 12h et 17h)
    Tarif plein : 8 €

    www.musee-dior-granville.com

  • Style

    Musée Dior à Granville

    Chaleur sur la côte, le temps est idéal pour aller faire un petit tour. La saison de roses se terminant, il était judicieux de faire une visite au Musée Dior qui a l’excellente idée de renouveler ses expos 2 fois par an.

    Le thème en était la maison d’enfance de Monsieur Dior, là où se déroule l’exposition. Villa de vacances, le temps insouciant de l’enfance. C’est ici que s’est construit l’esprit Dior. On est ému à la vue des vêtements de ses parents, un smoking à fort embonpoint pour le père, une robe taille 34 de sa maman en 1910 et une 20 ans plus tard taillant un bon 42. Pas surprenant pour une femme qui a donné naissance à 5 enfants.

    C’est avec émotion que l’on partage l’intimité de la famille Dior. L’expo est restreinte, on reste un peu sur sa faim… mais toujours en extase devant les modèles de Galliano. La répartition de l’exposition est faite suivant les pièces occupées par la famille : le salon, la chambre de la grand-mère, celle des sœurs, etc…

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    Les créations de Galliano sont mes préférées, les détails sont hallucinants

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    Les tailleurs Prince de Galles sont dans l’ADN de Christian Dior. Il aimait particulièrement la culture britannique de la sobriété de la coupe des tailleurs masculins à leur légendaire flegme en passant par les copieux petits-déjeuners.

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    Le rouge couleur de théâtre. Christian Dior adorait créer des costumes et aimait les bals masqués.

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    Avec tendresse, un rappel est fait à la nursery dans des tons de fleurs et un costume marin comme ne portait Christian Dior enfant.

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    Le gris Dior qui recouvrait les murs de la maison. Couleur bourgeoise par excellence qui faisait ressortir admirablement le mobilier Louis XVI et les rideaux en soie.

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    Dior c’est aussi la jeunesse à travers le portrait de sa jeune sœur, une robe d’enfant déposée comme une plume puis l’émergence de l’adolescence et la marque Miss Dior des années 60. Ah ! cette fameuse robe chemise ! J’en ai une sainte horreur, ça n’allait à personne et pourtant tout le monde en portait jusque dans les années 70. Ma grand-mère y compris tout ça dans des coloris à vomir à une époque où personne ne faisait de régime, je vous laisse deviner l’allure…

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    Les bains de mer, incontournables à Granville inspirant Galliano et cette robe démesurée faite d’un empilement de tulle, mousseline et cellophane.

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    Le grenier de la maison où se trouvait les lingères qui rapiéçaient, raccommodaient. Un univers féminin et douillet que Dior adorait. Quelques pièces de gaines et soutien-gorges sont exposés mais l’endroit est tellement sombre que je ne distinguais rien. J’ai juste pris une photo de cette gaine des années 50 car c’est ce que ma mère portait. Elle a eu une gaine Dior au prix d’un mois de salaire ! et un autre mois pour la combinaison ! Bon moi, plus pragmatiquement, avec mon premier mois de salaire, je me suis achetée un des tout premiers PC. Changement d’époque, avant on investissait pour se marier, à mon époque c’était pour bosser, maintenant c’est pour sa retraite !

    Gaine Dior

    Une curiosité les étiquettes de la maison Dior, j’adore la mention « colifichets ».

    Je suis restée en arrêt devant une série de dessins signés Dior. Comme j’aimerais qu’on revienne à la mode des chapeaux.

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    Le jardin est moins foisonnant en cette période de l’année mais les roses sont au comble de l’épanouissement et vos narines vous diront merci pour cette belle journée.

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    Ne manquez pas l’immense plage au nord de Granville, à Donville-les-bains, très caillouteuse en marée basse, glaciale, peu de monde en ce mois de Juin, c’est appréciable.

    Donville-les-bains

    Donville-les-bains