Diana Effner qui nous a quittés l’année dernière continue de vivre grâce à ses créations et à la volonté de sa famille.
Juste avant sa disparition, Dianna Effner travaillait à un nouveau projet. Son team créatif ainsi que sa famille ont continué l’aventure. Ses filles, sa sœur et son beau-frère ont tenu à garder l’esprit de qualité de cette poupée en vinyle de 28 cm.
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cardiff le démontre avec le plus grand sérieux :
« Jouer à la poupée avantage le développement des enfants. »
Les chercheurs ont étudié ce que les enfants disent pendant qu’ils jouent et ont révélé que les enfants parlaient davantage des pensées et des émotions des autres, plus qu’en jouant sur tablette.
Cela peut avoir des effets positifs à long terme sur les enfants comme renforcer leurs capacités sociales comme l’empathie.
Ou la culpabilité dans mon cas ! Je me souviens qu’à l’âge de 4-5 ans, je jouais à la maîtresse d’école avec mes poupées et j’étais assez directive. Une faute et c’était la placard ! En fait, je démarrais mon addiction aux poupées : j’avais besoin de nouveauté ! La poupée qui n’était plus dans mes bonnes grâces, je la « punissais ». Pour culpabiliser ensuite de lui affliger si stupide traitement. Je la sortais, lui demandais pardon et la couvrais de baisers.
Dit comme ça, je pense que j’aurais eu besoin d’un psy ! Pour ma défense, j’étais un bébé très prématuré, abandonné pendant 2 mois sans contact maternel (les méthodes de l’époque !). Je pense que je recréais ce trauma. Après, vers 8 ans, je ne cessais de couper les cheveux de Barbie à tour de bras, mais c’est autre histoire !
Quoiqu’il en soit, j’ai pu observer ce phénomène chez ma nièce lors de mes séances de baby sitting !
Ce qui se passe dans la tête d’un enfant est fantastique. D’autant plus, que maintenant, leur cerveau est boosté par les médias et réseaux sociaux.
Florilège de réactions enfantines qu’il a fallu recadrer de temps en temps…
On peut appeler cette ravissante rouquine, une poupée de démo !
C’est au cours d’une conférence virtuelle sur la fabrication d’une poupée organisée par le National Institute of American Doll Artists qu’est née cette création pensée et exécutée en 3D avec le logiciel ZBrush par Robert Tonner lui-même.
Ginger par Robert Tonner
C’est un exemplaire unique, elle mesure 25 cm et a été vendue 760$
Andrew Yang, co-designer avec Robert Tonner de la poupée Mary Astor, avait lui aussi rejoint l’écurie Sideshow. Le monde de la poupée est décidément bien petit.
Il s’agit donc bien d’un retour dans le monde de la poupée de collection. Soyons donc très attentifs ! (et curieux).
Far Out Toys présentera au Toy Fair de New York une nouvelle et savoureuse poupée destinée au plus de 4 ans.
Candies ! des poupées avec un goût pour la mode puisque chaque modèle sera accompagné d’une garde-robe inspirée des confiseries, d’un animal de compagnie, de surprises et même d’un bonbon comestible !
6 modèles dont les aventures commenceront sur Youtube cet été pour un lancement à l’automne (9.99$ la poupée).
Sérieusement ?! Quelle compagnie peut encore promouvoir les » bienfaits » du sucre à des enfants ?
Et pourquoi pas directement des POUPEES SUCETTES dont on boufferait la tête avec délectation et en plus c’est zéro déchets !
Au détour du rayon Romans de la Fnac, une première de couverture attrayante pour un roman d’atmosphère se situant dans le Londres de l’exposition universelle.
La fabrique de poupées Elizabeth Macneal (Auteur) – Karine Guerre (Traduction) Paru le 3 octobre 2019 – Roman (broché) – 22€ www.fnac.com
Le roman n’est pas du tout ma tasse de thé, je vous laisse la primeur de la découverte. Vous pouvez partager votre expérience littéraire dans les commentaires.
De mon côté, j’ai choisi pour un énième livre sur Marie-Antoinette et une étude sociologique qui je l’espère va permettre d’y voir plus clair dans ma recherche d’emploi.