• Miss, myself & I

    Octobre Rose

    Cette année, cette campagne de prévention contre le cancer du sein a une signification toute particulière dans mon entourage proche.

    Si je n’ai pas donné de nouvelles dernièrement, c’est que j’ai du accompagner ma chère maman (83 ans) dans le tourbillon éreintant qu’est le traitement de cette maladie.

    Peut-il en être autrement ? Prendre ce diagnostic comme un uppercut bien méchant. La folie d’un mois de tests en tous genres et d’une intervention chirurgicale laisse place à un épuisement moral. Court répit avant l’artillerie lourde de la radiothérapie.

    Si je vis cela intensément c’est que je suis très fusionnelle avec ma mère. Je veux être là à chaque étape pour la soutenir physiquement et moralement. Fort heureusement, tout ceci a été pris à temps et l’avenir semble se profiler sous de bons auspices.

    Ma belle-mère subit également ce triste sort depuis un an et nos coups de fils se résument hélas, la plupart du temps, à de comptes-rendus médicaux. Malgré cela, le sens de la famille, l’amour filial font que le quotidien lui semble plus facile à supporter.

    La dialogue avec les amies m’a permis de canaliser toutes ces émotions. Les poupées et la photo ont été un exutoire, un refuge aussi, peut-être.

    Un éternel merci à mon amie Alice.🫶🫶

  • Autres poupées

    FDQ, le dernier numéro

    L’un des derniers magazines spécialisé dans l’univers de la poupée tire sa révérence.

    Nous le compulsons depuis 2003 et Miss Vinyl avait été l’une des premières (voire seules) à le distribuer en France. C’est avec tristesse que je fais le constat, encore une fois, d’un monde en crise.

    La disparition progressive des annonceurs a eu raison de la rédaction toujours impliquée et pourtant combative.

    Un grand merci à Pat Henry.

    Le dernier numéro – Holidays Edition 2020 – A télécharger

    shop.fdqmedia.com
  • Autres poupées,  Doll Business

    Le monde de la poupée pleure Dianna Effner

    Emportée par le cancer, Dianna Effner, la talentueuse créatrice manquera à tous les collectionneurs des Little Darlings.

    Celle qui commença par créer des poupées en porcelaine à la fin des années 70, travailla ensuite pour de grandes marques jusqu’à lancer sa propre maison Expression Dolls.

    Elle a su capturer à merveille l’innocence de l’enfance.

    La première Little Darlings
  • Barbie

    La dernière silkstone

    Annoncée comme la dernière silkstone de la série, « the Gala Best Doll » compile tout ce qui a fait le succès de cette ligne.

    Du chignon bouclé, aux longs gants en passant par la robe de bal typique, cette dernière silkstone ne déçoit pas.

    Sur les réseaux sociaux, il est dit que c’est la robe « corona », les roses brodées ressemblant aux petites ancres du virus.

    Bien évidement, à peine annoncée, déjà épuisée. Merci Mattel de n’avoir pas su prévoir l’engouement pour la dernière de la lignée, forcément voulue par les collectionneurs du monde entier.

    barbie.mattel.com
  • Autres poupées,  Doll Business

    FDQ c’est fini !

    Encore une bien triste nouvelle ! Le monde de la poupée perd un des derniers magazines consacrés à la poupée.

    FDQ (que j’ai distribué dès ses débuts) arrête définitivement sa publication dès la fin de l’année. Pat Henry, son éditrice, jette l’éponge.

    On peut la comprendre, qu’y-a t-il encore à partager dans une communauté de plus en plus virtuelle et comment trouver un financement quand les annonceurs disparaissent les uns après les autres.

    Pourtant, on a toujours plaisir à feuilleter des magazines et des livres. Avec les poupées et les photos, ce sont les seuls témoins que je garde de mon aventure « poupesque ».

    Profitez-en pour vous procurer les derniers exemplaires en digital.

  • Barbie

    Barbie Best in Black

    La Barbie Best in Black annonce la fin de la collection BFMC. Le moins que l’on puisse dire c’est que Barbie porte la tenue de circonstance pour tirer sa révérence.

    Je ne sais pas ce qu’il se passe chez Mattel entre Robert Best, designer émérite et les têtes pensantes. Comment une telle poupée a-t-elle pu être validée ? J’ai maintes fois moqué le  » talent  » de Robert Best en le comparant à un vulgaire copieur de la mode française et pour le coup reste interloquée devant une tenue d’un ennui total sans parler du maquillage nude sans relief et une totale absence de bijoux et accessoires.

    Peut-être est-ce un parti pris artistique de remettre le compteur à zéro, on nettoie sa palette à coup de térébenthine et on recommence ! ou simplement de lui faire revêtir une tenue de deuil pour la mort annoncée d’une légendaire poupée.

    Dans tout ça, je regrette de moins en moins d’avoir arrêté l’activité commerciale de Miss Vinyl !

    BFMC Best in Black
    BFMC Best in Black
  • Barbie

    La fin des Silkstones

    C’était une rumeur qui a stupéfait le monde des collectionneurs… Robert Best confirme l’arrêt de la collection BFMC en 2020.

    Je vous ai traduit son interview donnée sur le blog de Barbie Collectible.

    A lire >>> ICI

    Vous n’aurez pas d’infos exclusives tant cette décision semble soudaine et prend de cours Robert Best (du moins c’est ce qu’il en ressort).

    Mais pouvons-nous être étonnés après les modèles sortis dernièrement ? Notre intérêt s’est rétréci comme les détails et bijoux des silkstones !

    Et oui, je garde un certain ressentiment envers Mattel car cela fait des années que je tirais en vain la sonnette d’alarme en espérant faire remonter l’information du collectionneur aux dirigeants. Comme le faisait n’importe quel commercial du temps de Ruth Handler, la « maman » de Barbie. C’est ce qui faisait autrefois le génie de Mattel. Peut-être devraient-ils penser à se ressourcer en se replongeant dans la vie de cette femme d’affaires et visionnaire géniale.

    Coller aussi à l’air du temps comme elle le faisait dans les années 50. Soyez fun et moins sévères. A vouloir contrer l’image de blonde décriée par certaines mères de famille conservatrices et raides des fesses, vous avez mis une chape de sérieux féministe un peu chiant avec des femmes inspirantes. Ok, j’apprécie le geste en tant que femme indépendante mais j’aime aussi la futilité d’une Kardashian, les minauderies d’une Ariana Grande ou la gouaille d’une Missy Elliot.

    Je suis désolée mais Barbie est devenue rasoir ! Ou elle porte en étendard des valeurs rigides ou elle sent la naphtaline avec son Dior-BFMC à n’en plus finir ! SORTEZ LA DU PLACARD ! Où sont les collections inspirées du soleil, lune, fleurs, grands peintres, pays, oiseaux ? Où est l’Art ?

    Je ne supporte plus les licences (Marvel, Star Wars, etc…). Je veux de la création de créateur. A mes yeux, seul Carlyle Nuera sort du lot chez Mattel et j’espère que Mattel misera sur de jeunes talents rafraichissants.

  • Barbie

    La fin des Silkstones ?

    Onde de choc dans le milieu de la collection, la fin des Barbies Silkstone est annoncée. 20 ans d’existence et une fin en demi-teinte.

    C’est le site Entertaiment Earth qui en fait indirectement l’annonce en publiant une précommande pour une Barbie ref. MTGHT43 « Barbie Best in Black » qui clôture la ligne Silkstones.

    Je ne peux pas dire que cela soit une surprise. Cela fait quelques années que vous avez pu remarquer que les silkstones ont du mal à se vendre, terminant souvent en soldes.

    Sans parler, du fiasco créatif de la dernière barbie de convention pour son 60ème anniversaire ou même de l’accueil mitigé du nouveau corps articulé.

    Quelle tristesse qu’une telle ligne remarquable se termine en déception totale. Un manque certain de créativité, une réduction drastique des coûts, une mauvaise santé financière de Mattel ont eu raison des fashions models.

    Gardez précieusement vos Silkstones, celles qui offraient encore des broderies, des bijoux, des étoles en fourrure, des accessoires, tout ce que Mattel a décidé de supprimer pour succomber aux chants des sirènes des actionnaires.

    Et oui, nous n’allons plus faire vivre notre passion qu’à travers la nostalgie de nos collections. Décidément, tout me pousse à réaliser que j’ai malheureusement bien fait d’arrêter le business de la poupée.

  • Phyn & Aero

    Phyn & Aero, c’est fini

    C’est officiel, la toute nouvelle compagnie de Phyn & Aero ferme au 31 mars 2019 !

    Voilà comment je me suis sentie à la découverte de la nouvelle !

    Hier soir, j’ai eu l’impression de me prendre la maison de Dorothy sur le coin de la figure !

    Le choc a été tel que j’en ai perdu ma voix ! Phyn & Aero arrête son activité précipitamment à la fin du mois.

    La cause… une possible tyrannie de la production (pas ou peu de control quality, des délais grandissants…).

    On ne peut que souhaiter bonne chance et bonne route à l’équipe Tonner et réaliser avec effroi que l’ère de la poupée mannequin glisse vers la nostalgie.

    De toutes ces années de collaboration, j’aurais aimé une communication plus impliquée de la part du créateur. Je ne crois pas qu’il se soit rendu compte à quel point ses revendeurs étaient dévoués et ses fans impliqués et respectueux. Dommage. Un merci de temps en temps, ça ne côute pas cher.

    Qu’en est-il de vos commandes ?

    Les Annora Monet sont en route et les précommandes seront honorées.

  • Tonner

    L’après Tonner

    Le dernier magazine FDQ nous apprend quelques infos sur l’avenir post Tonner et ce n’est pas enthousiasmant !

    Dans le dernier numéro du FDQ (disponible en digital ICI), Tonner nous apprend qu’il en a fini des licences.

    Adieu Outlanders (portant prometteur) et Wonder Woman. Les licences coûtent trop cher. Bye bye la résine, chérissez vos modèles car leur coût est prohibitif.

    Et Tyler ? l’icône, celle par qui le succès est arrivé et va fêter son 20ème anniversaire. Robert Tonner na rien prévu de spécial et semble hésitant à revenir vers le passé. Il a fait de grands changements et a tourné la page.

    Adulons nos poupées comme de saintes reliques car c’est tout ce qu’il nous reste à faire !

    Pour info, les Phyn & Aero ne vont pas tarder et il me reste 1 Claire Outlander et 1 Tyler