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Mattel a-t-il encore besoin de designers ?
Après le choc du licenciement du designer Bill Greening et la vive réaction qui s’ensuit, on peut se poser la question de la pertinence de la création artistique.
Car quand on voit ce que l’on peut faire avec l’intelligence artificielle, l’humain (et son salaire) est-il encore utile ?
Preuve en est de ces images trouvées sur le net. Recherche et développement marketing, tout est condensé en 1 clic !
© Instagram Barbie World L’intelligence artificielle n’est-elle pas la baguette magique, l’outil miraculeux qui entrera dans nos cerveaux de consommateurs-moutons ?
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Séisme chez Mattel : Bill Greening est remercié
L’annonce a surpris le monde des collectionneurs de Barbies y compris apparemment le principal intéressé : le designer Bill Greening.
20 ans de bon et loyaux services ne l’ont pas exempté de la charrette ! Mattel est il entrain de paniquer à l’annonce du gouvernement Trump d’augmenter les taxes de 20% venant de la Chine. Sont-ils entrés dans une ère de réduction de coûts à l’extrême ?
Bill Greening est pourtant l’incontournable créateur des Barbies Basics et Looks et de quelques unes des plus audacieuses et créatives Barbies.
Dans ce monde impitoyable, il suffit d’une baisse régime (comprenez une baisse des ventes) pour que le couperet tombe.
Et dernièrement, trop de ses créations se sont retrouvées dans les pages soldées et connaissant Mattel, toujours à la recherche de la solution miracle pour vendre, la décision a du être sans appel.
Il est facile de charger la mule et d’imputer la faute au seul designer… Si l’on regarde ses créations OOAK pour les ventes aux enchères, ce n’est pas l’inspiration qui lui manque…
Il est évident que c’est un cahier des charges draconien qui nuit à sa créativité. Espérons qu’il trouve chaussure à son pied et reste dans le monde de la poupée.
Il est fort à parier que maintenant Mattel mise sur le fameux Angel Kent et son Odile. Les chiffres ont parlé.
Photos : ©Barbiepedia
