Je profite d’un temps de pause dans mes travaux de rénovation pour prendre en photo la quinzaine de barbies accumulées pendant un an et demi en attente de déboxage.
J’avais craqué pour ce look haut en couleurs (surtout le manteau). Je trouve le style très étudié et varié (les chaussettes, les bijoux, les lunettes).
Par contre, commande en ligne oblige, je n’ai pas pu voir le défaut de peinture des lèvres (ça a bavé sérieusement). Heureusement, la retouche numérique est là !
Je ne comprends pas la différence de matière sur les cuisses (mat et brillant) – voir photo ci-dessous, ni le soutien-gorge bandeau imprimé (à la manière des slips de Ken), quelle pudibonderie ! Je n’aime pas trop non plus ces deux longues tresses que j’ai vite nouées autours de ses couettes. Et je reste perplexe devant la figurine du chien et ses os roses facilement ingérables par un enfant.
Les photos circulent sur le net mais je n’ai toujours pas compris si ces vêtements étaient le ticket gagnant des enchères (en plus du NFT) ou si c’était juste pour nous frustrer.
A une heure de la fin de la vente, la black est à 2500$, Barbie à 600$ et Ken à 3000$.
En tout cas, Mattel a bien réussi son buzz et à se faire détester un peu plus des collectionneurs (et il n’y a pas que les « vieux » qui ne comprennent rien à cet évènement).
Perso, j’achèterai un « Ken » Olivier Rousteing, je le trouve magnifique.
Vous remarquerez que sur les photos, Barbie a elle aussi été victime des retouches numériques (adieu les articulations !).
A peine sorti, déjà épuisé ! Ce joli coffret très tendance déclenche les sempiternelles spéculations, nous plongeant dans un état d’insatisfaction permanente.
Insatisfaite, je le suis aussi du manque de créativité de Mattel. C’est louable de se donner un vernis tendance en draguant la jeune génération à coups de sportswear de luxe. Mais sincèrement, ça ne fait pas rêver ! Ok cela suit la mode du confinement, de « je vis ma life, mon job, en pyjama à la maison » mais où est la magie ?
La période d’après-guerre a provoqué une envolée créative hallucinante, des froufrous, du tulle à gogo, des broderies, des fleurs. Sevrées par la guerre et les rationnements, les femmes voulaient se repaître d’orgies d’étoffes.
Mais là, franchement, un jogging ! Et je déplore cette mode dans les boutiques également. On ne trouve que ça !
Hier, je regardais sur Arte « La comtesse aux pieds nus » et je pleurais devant les tenues d’Ava Gardner. Je voulais mettre une robe de bal, porter des diams, m’enivrer de cognac, fumer avec un fume-cigarette même si ce n’est que pour faire le tour de mon salon.
The Barefoot Contessa (1954)
Directed by Joseph L. Mankiewicz
Shown: Ava Gardner
Ne laissons pas ce virus et l’utilisation commerciale qui en découle faire de nous des larves, bonnes à mâcher des pubs idiotes.
Barbie s’associe à l’Agence Spatiale Européenne et à l’astronaute Samantha Cristoforetti pour envoyer sa poupée dans l’espace.
En cette semaine mondiale de l’espace, la poupée Barbie à l’effigie de Samantha Cristoforetti a quitté la base de l’ESA en Allemagne et a effectué son premier vol en apesanteur.
Samantha Cristoforetti est la seule femme astronaute européenne. Elle s’entraine pour sa prochaine mission dans l’espace en avril prochain. Barbie sera du voyage afin d’inspirer les petites filles à travers le monde.
« Parfois, de petites choses peuvent planter les graines de grands rêves », dit-elle. « Qui sait? Peut-être que les images de ma poupée flottant en apesanteur stimuleront l’imagination des enfants et les amèneront à envisager une carrière dans les sciences ».
C’est dans le temple du divertissement américain que se tiendra l’exposition « Barbie, une icone culturelle ».
C’est un peu loin pour se faire une petite sortie post-Covid et voir Barbie, notre idole préférée.
Inaugurée en octobre à Las Vegas au sein de The Shops at Crystals, l’exposition honorera plus de 60 ans de Barbie, dont la mythique première poupée Barbie de 1959 avec plus de 150 poupées vintage, artefacts et tenues grandeur nature dans des décors à l’échelle sans oublier des médias vidéo et des entretiens avec des designers Barbie. Dates de tournée supplémentaires à venir.
« Il y a un vrai sentiment de nostalgie quand vous voyez ce qui se passe dans le monde et dans celui de Barbie quand vous étiez enfant – et de suivre l’impact qu’elle a sur notre monde aujourd’hui. »