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Life in plastic is not fantastic dans les usines Mattel.
Une récente enquête faite au sein des usines Mattel en Chine révèle des conditions de travail hors-la-loi pour un salaire de misère.
Brûlures aux doigts, absence de formation, harcèlement moral et sexuel. Voilà le quotidien des ouvrières chinoises payées 2 cts d’euros la pièce.
Sans parler des quotas de productions irréalisables, pour un salaire de 20€ pour une journée de 11 heures de travail.
Evidement, Mattel n’est pas sensé pourvoir un lieu de travail dans lequel les travailleurs sont tout aussi jetables que les poupées qu’ils fabriquent .
Et pourtant, les employés sont tenus de signer des accords pour travailler 100 heures supplémentaires par mois, soit près de trois fois la limite légale en Chine.
Pendant ce temps, le conseil d’administration de Mattel a récemment attribué au PDG Ynon Kreiz, 13 millions d’euros en actions en remerciement de son leadership transformateur.
Et nous en bout de chaîne à râler d’année en année du manque de finition et de qualité. On comprend mieux pourquoi. Que pouvons nous faire à part être plus tolérants envers le produit ou alors boycotter radicalement Barbie ?
Il en va malheureusement de la spirale infernale du capitalisme.
Reportage Barbie’s Dirty Secrets – Channel 4
https://www.channel4.com/programmes/barbies-dirty-secrets-dispatches -
Phone Pink ! Barbie téléphone avec Nokia
Barbie s’associe avec HMD (anciennement Nokia) pour le lancement d’un téléphone rose et ludique.
Clapet miroir, câble USB rose, clavier rétroéclairé. Fourni avec breloques et autocollants, il claironne « Hi Barbie » quand on l’allume.
Il a un système d’exploitation qui lui permet de proposer la 4G, le wi-fi et le Bluetooth ainsi que WhatsApp et YouTube. C’est un téléphone de « déconnexion ». Seuls les appels et les SMS sont possibles. Idéal pour les enfants.
HMD Téléphone à clapet Barbie – 129,99€
https://www.hmd.com/fr_fr -
Black Barbie sur Netflix
Netflix propose un documentaire sur l’impact de 3 employées noires chez Mattel.
Ces femmes ont joué un rôle primordial dans la création des barbies noires dès 1980.
Le documentaire met aussi en avant la diversité dans les jouets et comment ceux-ci peuvent influencer la perception de soi des enfants. À travers des interviews, des archives et des témoignages, Black Barbie célèbre l’impact durable de ces pionnières.
A voir dès le 19 juin sur Netflix.
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Les femmes Mattel 2022
Comme chaque année, Mattel met à l’honneur 12 femmes marquant leur époque.
Une française est à l’honneur, la jeune blogueuse et « youtubeuse » Léna Situations (2ème en partant de la gauche).
Léna Mahfouf alias Léna Situations Je n’avais aucune idée de qui cela pouvait être vu ma génération. Je vous mets une petite vidéo pour info.
Elle n’a pas inventé un vaccin, ni même l’eau chaude ! Non, elle a une communauté de 2,5 millions d’abonnés qui la regarde passer son temps sur les réseaux sociaux et en créer du contenu…
Je ne comprends pas cette manière de vie par procuration numérique… « I’m too old for that shit » comme disait l’autre.
Léna Situations s’est dite honorée de pouvoir « participer à l’affirmation de la diversité pour tous les petits garçons et les petites filles ». (gros bourrage de crâne Mattel) « Quand j’étais petite je n’avais pas de Barbie qui me ressemblait physiquement », a-t-elle raconté.
Pauvre chérie, c’est dur la vie ! Quand j’étais petite, je portais des lunettes moches, une coupe au bol et un appareil dentaire et je n’avais que des Barbies blondes à chevelures divines. Et je n’ai pas fait de dépression, ni de chirurgie esthétique… Je suis devenue normale !
Néanmoins, les Barbies sont toutes très réussies notamment Shonda Rhimes et Tijen Onaran. Si Mattel voulait vraiment créer un impact sur les petites filles (et leurs mamans), ils auraient le courage d’éditer ces poupées.
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Mattel honore les créatrices du vaccin Astra Zeneca
Six poupées Barbie créées par Mattel pour remercier les « héroïnes Covid » travaillant dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.
Il s’agit notamment de la chercheuse biomédicale brésilienne Dr Jaqueline Goes De Jesus et du médecin australien Kirby White, qui ont créé une blouse réutilisable pour les personnels de santé.
Sont également inclus le médecin de première ligne de Las Vegas Audrey Sue Cruz, la psychiatre Dr Chika Stacy Oriuwa et l’infirmière américaine de salle d’urgence Amy O’Sullivan.
Mattel tente toujours de briser le plafond de verre et promouvoir la possibilité de carrières scientifiques auprès des petites filles tout en restant dans sa ligné de diversité culturelle.
Une belle initiative.
Mais ce qui m’inquiète un peu c’est le clivage créé dans notre société par les médias. Que ce soit à des fins politiques, ça peut se comprendre (il faut bien créer une polémique pour opposer des arguments afin de retenir l’attention) mais à des fins commerciales, je trouve cela suspect et un poil racoleur.
Il ne faudrait pas que Barbie devienne une femme sandwich à la merci des multinationales en manque de popularité.
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Life in plastic… botox, fillers, etc…
Même BARBIE n’affiche pas de mensurations aussi extrêmes !
La mondialement célèbre influenceuse et rejeton du clan Kardashian, Kylie Jenner, fait la promotion de BARBIE à sa façon.
Formes plantureuses travaillées au bistouri, lèvres gonflées artificiellement, émotion proche du néant, autant d’artifices sensés faire la promotion d’une ligne de maquillage.
Il se peut donc que le message adressé aux jeunes générations soit « Plus vous vous tartinez la tronche, plus vous devenez bêtes ! » et tout ça par l’intermédiaire de Barbie desservant au passage son image.
On est loin des idées d’indépendance que Barbie essaie de véhiculer récemment !
Et en plus, artistiquement, ça sent le réchauffé ! Beyoncé s’y était déjà essayée (au second degré elle !).
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Barbie toujours dans la tourmente
Mattel a publié ses résultats du 3ème trimestre 2018.
Même si l’impact de la faillite Toys’R Us a été minimisé, Mattel peine à trouver un second souffle.
En Europe, les ventes baissent de 11% pour Barbie.
Naturellement, vous avez du le remarquer par la maigre offre en hypermarchés sans parler de ma difficulté à me faire livrer.
Mattel à un plan d’attaque !
Restaurer la rentabilité en « reformant des opérations » (terme très vague) semble vouloir dire restructuration salariale en mesures de sauvetage (comme effectuées dernièrement).
Regagner le sommet en développant les marques phares comme Barbie ? On attend que ça !
La position finale dans l’organigramme du commerce en ligne et de détail par la valorisation de la propriété intellectuelle ne me laisse présager rien de bon. A mon sens, il faut urgemment retravailler la base Barbie (les enfants et les collectionneurs) qui s’éloignent petit à petit par manque d’intérêt envers une marque qui joue la facilité commerciale.
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Donald Trump va t-il couler l’industrie du jouet ?
La poupée Trump bientôt taxée ? La guerre commerciale que livre l’administration Trump à la Chine sonnera t-elle le glas du monde du jouet ?
Les frais d’importation des biens produits en Chine ont augmenté de 25% sur les déguisements, jeux de plateaux et loisirs créatifs.
Pour l’instant, les figurines des super-héros favoris des enfants, les poupées Barbies ont échappé à la menace mais pour combien de temps encore ? Les taxes d’importation pourraient augmenter de 25% au 1er janvier 2019 si aucun accord n’est trouvé.
Au sein d’un marché du jouet qui se porte déjà mal, cela serait un coup dur pour les grands fabricants de jouets comme Mattel et sûrement fatal pour les compagnies plus modestes proches des collectionneurs de poupées comme Tonner ou Integrity Toys.
Une telle hausse coûterait 10 milliards de dollars à l’économie américaine et une perte de quelques 68 000 emplois selon Rebecca Mond, vice-presidente de la Toy Association. Et bien plus à la Chine qui fabrique 85% de la production mondiale.
Mattel indique qu’il serait difficile de jongler entre les différents site de production (Malaise, Vietnam et Indonésie) pour contrebalancer une quelconque défection chinoise. Il en résulterait forcément une hausse de prix et un choix réduit pour le consommateur.
Il serait dommage que l’industrie du jouet soit obligée de changer subitement ses moyens de production (et de les rapatrier aux Usa comme semble vouloir le faire Donald Trump) alors que la Chine s’est adaptée au marché américain en produisant les jouets à temps pour la période des fêtes.
Lego a anticipé l’affaire en basant des unités de production près de ses circuits de distribution (les Usa sont desservis par l’usine mexicaine, l’Europe par la danoise, le marché chinois par l’unité chinoise).
Qui de ces deux géants remportera le bras de fer ?
Rapatrier la production américaine aux Usa est un vœu pieux voire une utopie délirante mais le constat est là : les Usa ont actuellement un taux de chômage au plus bas même si le reste du monde doit en payer le prix. Et ça, Donald Trump s’en fiche comme de son premier million.
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Le meilleur des mondes du jouet
Le monde de la distribution du jouet est en plein bouleversement.
Après les faillites retentissantes des géants du jouet comme Toys’ R Us aux Etats-Unis, la planète jouet tremble.
La Grande Récré puis Pic Wic entrent dans le tourbillon des fermetures et des licenciements. Avant le crash fatal, certains décident de repenser le modèle du magasin de jouets.
C’est un fait, la formule de l’hypermarché ne fonctionne plus. Il y a quelques années, des enseignes pourtant emblématiques outre-atlantique comme le Fao Schwarz de la 5ème avenue ou le Toys’ R Us de Broadway, temples de la rêverie ne faisaient plus recettes. Piano géant ou tyrannosaure dans le hall n’ont pas su retenir les bambins, pas plus que la profusion de décors, références ou démonstrations.
American Girl de Mattel (grande enseigne de la poupée à jouer) maintient difficilement le concept de magasin-univers. On y trouve les produits joliment mis en scène, des espaces où l’enfant peut exprimer sa créativité à travers différents ateliers, on peut même y customiser une poupée à son image. Malgré un service à la carte, la marque peine et les ventes s’essoufflent.
Et pourtant, nous sommes nombreux à éprouver une certaine nostalgie du magasin de jouets de notre enfance et à vouloir retrouver cet état de grâce.
Vu à travers le filtre de notre mémoire, il sent bon le bois ciré sur fond sonore de boîtes à musique. Il y a pourtant fort à parier que cela ressemblait à d’impersonnels rayonnages uniformes éclairés au néon où la poupée côtoie le camion de pompiers dans un désordre charmant voire poussiéreux.
Ce n’est pas le décor criard ou immense qui créait la magie. Encore moins l’étalage car le choix des références était restreint, souvent fait par le commerçant au plus près du goût de sa clientèle.
L’émerveillement venait de la rareté non pas matérielle mais émotionnelle.
Pourquoi acheter un jouet ?
Souvenez-vous. Si l’on vous autorisait à entrer dans un magasin de jouets, en dehors des anniversaires, c’était certainement en vue d’une récompense. Un bon trimestre scolaire, une bonne action ou un encouragement à surmonter un malheur.
Sans compter que les parents ou grand-parents ne se gênaient pas pour vous rappeler le coût de cette opération et qu’un livre aurait été plus approprié ! Cette petite pointe de culpabilité vous faisait d’autant plus apprécier le geste parental.
On avait aussi eu le temps de nourrir nos fantasmes de jouets à travers des catalogues, des publicités dans des journaux pour enfants ou des albums de vignettes. Au mieux, on cochait timidement ces imprimés. On se fendait même d’une lettre au Père Noël. Autant vous dire que le jouet enfin en mains, vous aviez l’impression d’avoir trouvé le Graal.
Or maintenant, on assiste plus à de la tyrannie émotionnelle. Les parents n’achètent plus un jouet pour récompenser l’enfant mais pour s’assurer (ou se rassurer) de l’amour de leur rejeton. La balle est désormais dans leur camp de ces petits rois et reines, décideurs de l’intention.
C’est un puits d’amour sans fin. Les jouets sont autant de preuves matérielles. Pour peu que le gamin soit environné d’une famille recomposée et c’est le jackpot.
Le jouet est un pansement au sentiment. Dans ses circonstances comment éprouver de la satisfaction devant la multitude d’offres ?
Je me rappelle précisément du moment où j’ai reçu ma première barbie en maillot de bain à 8 ans pour avoir eu un tableau d’honneur. On m’avait bien précisé que c’était un cadeau cher et qu’il fallait que j’y fasse attention. Elle était unique à mes yeux et je l’ai gardée jusqu’à mon adolescence.
Il est impensable de nos jours de culpabiliser l’enfant. Au contraire, on va lui arrondir les angles d’un monde rugueux, le protéger et lui apporter tout ce dont il a besoin pour se rassurer. Ou pire, déléguer son éducation à une tierce personne d’où l’engouement pour les activités et ateliers en tous genres.
Quel avenir pour l’univers du jouet ?
Les grandes enseignes repensent leur modèle. Laisser le choix à un enfant devant une montagne de jouets ne fait qu’engendrer frustration ou désintérêt.
Les américains ont déjà une réponse à ce phénomène. L’intelligence artificielle comme remède à l’expérience parfois neutre ou carrément ennuyeuse de l’achat. Paradoxalement, l’acheteur a toujours besoin du lien social avec le magasin ou le vendeur mais exige désormais l’absence d’exaspération. Quoi de plus pénible que de faire l’effort de se déplacer et de ne pas trouver le produit voulu !
La technologie permettra prochainement de gérer la relation client avec une précision chirurgicale. Le but est de devancer vos désirs et de contrôler votre expérience d’achat. A travers des algorithmes et un croisement de big data, on saura ce que vous aimez ou surveillez en ligne pour vous le proposer le pied à peine posé dans un grand magasin.
On peut même imaginer qu’un robot humanoïde ou un drone viendra à votre rencontre pour vous livrer le jouet idéal dont aurez lancé le nom à votre assistant vocal.
Et d’ici quelques années, un décor virtuel de magasin d’antan viendra s’incruster en 3D dans votre salon. Vous pointerez du doigt une Barbie virtuelle, l’examinerez à 360°, les spécifications techniques apparaîtront et d’un d’un hochement de tête à reconnaissance faciale vous aurez confirmé la commande.
Dans le meilleur des mondes du jouet, l’humain perdra sa place. Votre souvenir ne sera plus qu’un bug dans la machine.
Par Cécile Favotti pour Miss Vinyl
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Mauvais chiffres pour Mattel
Mattel Logo (PRNewsFoto/Mattel) Mattel est dans la tourmente après la publication des résultats trimestriels.
Pour le seul deuxième trimestre, Mattel enregistre une baisse de 11% de ses ventes aux Usa et 5% sur le marché international.
La faillite de Toys R Us, le coup élevé des matières premières et l’augmentation des coûts de transports ont fragilisé les résultats..
Les marques en hausse sont : Barbie et Hot Weels. Celles en baisse : Fisher Price et American Girl.
Il en résulte une coupe budgétaire, soit une suppression de 2 200 emplois du tertiaire et la délocalisation des usines du Mexique.