J’ai flashé sur les photos Mattel lors de son annonce et j’ai du la réinterpréter le temps de l’expédition car à l’ouverture de la boîte, j’ai été un peu déçue par la qualité de la robe.
Personne dans mon entourage ne connaissant réellement l’étendue de ma collection de Barbies et ne sachant jamais quoi acheter (la peur des doublons qui personnellement ne me gênerait pas), je n’obtiens quasiment jamais de Barbies à mon anniversaire ou à Noël.
Du coup, je me fais des « auto-cadeaux » qui répondent à l’adage « On est jamais aussi bien servi que par soi-même« . Et cette Barbie Linda Kyaw répondait à mon désir.
Sauf la robe…Surtout les broderies qui sont surlignées d’une couture blanche qui tranche trop avec le fond abricot, un peu trop jaune et pas vraiment « nude ». Et cela se repasse difficilement car la robe a un body intégré. Les gants ne sont pas attachés au manteau et ses bras sont recouverts de plastique (que j’ai laissé des fois que le satin noir tache). D’ailleurs, au repassage, le manteau a dégagé une forte odeur chimique (de teinture je suppose).
Hormis ce détail, la poupée est superbe malgré le clinquant des bijoux en plastique. Elle va rejoindre ses copines en vitrine, entre la Versace, la Christabelle.
Je n’ai plus le temps de faire des photos ou même des articles, je suis dans la dernière ligne droite de la préparation de l’Exposition Au Pays des Poupées.
J’ai fait de courtes video de 2 décors présents à l’expo. Pardonnez mon manque d’expérience en video et en montage Instagram.
Noël 1940
Mise en scène des Gene. C’est la veille de Noël et ces demoiselles arpentent les rues à la recherche du cadeau parfait !
Noël 1970 en Californie
Barbie et ses ami(e)s préparent les festivités : on chante, on discute, on prend un verre. En attendant Malibu Barbie qui arrive dans son van.
Puki comme d’habitude a accompagné Miss Vinyl en vacances. Quelques jours pour revoir les rivages de la Loire de son enfance et découvrir le Zoo de Beauval.
Premières vacances depuis 4 ans ! Miss Vinyl n’en pouvait plus de la rénovation (terminée à 90%) et avait besoin de changer d’air. Quelques jours pour revoir Saumur et la maison de vacances de mon enfance, des prières à Notre-Dame-des-Ardilliers, un tour à Fontevraud l’Abbaye pour s’occuper de la tombe des grands-parents.
Une virée à Azay-le-Rideau (mon château préféré) maintenant meublé et les combles à découvrir. Une pause à Candes St-Martin. Un tour à Chenonceau au milieu de la foule des touristes japonais. Et 2 jours à découvrir le Zoo de Beauval. Les pandas si célèbres m’ont laissée de marbre mais je reste énormément fascinée par les gorilles et les félins (le tigre blanc secouait ses pattes une à une en sortant de sa mare tout comme le fait mon chat Kenny quand l’herbe est un peu trop humide à son goût).
Puki avait choisi donc choisi ses tenues en conséquence.
Gros chantier de rénovation pour ma maison de poupée en bois échelle 1/12ème.
En fait je ne l’ai jamais vraiment finie. Ce qui m’avait amusée à l’époque (années 90), c’est de la monter. Un kit Made in UK d’une échoppe du 18ème siècle. J’avais pourtant acheté quelques meubles aux USA mais j’ai abandonné le projet par faute de temps.
Désormais, du temps, j’en ai maintenant… et on sort la mini-truelle ! Par ici la visite !
Avant j'étais abandonnée et poussiéreuse
A l’époque, le papier peint collait franchement et la peinture était de la glycéro. Mets de l’huile ! (de coude) comme dit l’autre…
Etonnement de notre voisine à la vue du duo de choc, Miss Vinyl et sa copine Véronique débarquant dans la salle de ciné, looks barbiecore en compagnie de nos Barbies habillées elles aussi de rose. Nous étions excitées et hilares assumant totalement notre passion pour Barbie.
Cela fait combien de temps que nous espérons la sortie de ce film ? Des années de suspense scénaristique (après les passages éclairs de Lena Dunham, Amy Schumer) pour un film monument coloré mais pas du tout sucré ou écœurant. Une vraie pépite de cinéma.
La talentueuse réalisatrice Greta Gerwig nous fait passer par un panel d’émotions. On éprouve de la nostalgie du pur jeu d’enfant. De la tendresse à l’apparition de la « vraie » Barbara » fille de Ruth Handler qui a donné son nom à Barbie.
J’ai pleuré à l’évocation du fantôme de Ruth Handler dans les sous-sols de Mattel, et failli me lever et applaudir le monologue féministe déclamé par le personnage joué par America Ferrara. J’ai piqué un fou rire à la réplique « beach » dit avec une telle naiveté par Ken et ri jaune à l’évocation des réunions marketing du géant Mattel.
Margot Robbie alias Barbie est attachante, accessible, émouvante : l’amie éternelle, la confidente de l’enfance.
Mais la vraie star du film est Ryan Gosling. Il s’approprie entièrement le personnage et lui donne une authenticité et même une personnalité. Il assume entièrement et n’est jamais dans l’auto-dérision. On sent la sensibilité masculine revendiquée actuelle et libérée.
Le film balaie les poncifs du patriarcat avec humour mais détermination. On rit des stéréotypes lourdingues (Stallone en manteau de fourrure, John Travolta en tshirt moulant) certes, tout en étant effrayées de réaliser qu’ils nous ont été martelés depuis des siècles. Comme les Barbies du film, nous sommes victimes d’un lavage de cerveau généralisé. Par qui ? Certainement pas Mattel qui oeuvre pour la bonne santé mentale des femmes.
Et c’est là que c’est très fort. Mattel, méchant responsable de l’image de la femme-bimbo réussit à retourner l’opinion comme une crêpe. Barbie devient le témoin de transmission du féminisme. L’outil imparable par lequel les femmes vont se libérer de l’emprise patriarcale. Incroyable non ?
Moyennant quoi, nous voulons toutes la poupée Ryan Gosling avec la tête de l’acteur en manteau de fourrure et torse poil. Bon Mattel ! y’a encore du boulot !
J’ai passé un super moment. Je retournerai surement le voir car il y a énormément de références cinématographiques et pop-culture. J’étais tellement occupée à rire que je n’ai pas remarqué le milliard de placement de produits.
Journée que j’exécrais étant célibataire mais dans laquelle je me vautre désormais, à la limite de la niaiserie. Je glorifie tous les clichés et poncifs du genre… L’Amour rend bête mais c’est délicieux.
Pas d'articles
Miss Vinyl sera au Salon du Jouet de St Aubin du Cormier (35) le dimanche 13 nov 2022
Retrouver Miss Vinyl à son stand pour discuter ou farfouiller dans tout ce qui ne rentre plus dans ma dollroom !
Des barbies NRFB, des vêtements Barbie Vintage, des poupées nues (toutes marques), Playmobil, Star Wars, j’ai fait un gros tri !
Cerise sur le gâteau, Mister Vinyl est là pour me filer un coup de main (le pauvre !).
Dimanche13 novembre – l’Espace Bel Air, rue des Rochers – Saint-Aubin-du-Cormier (35) De 9h à 17h30 Exposition de véhicules anciens Manèges et maquillage gratuit pour les enfants
Cette année, cette campagne de prévention contre le cancer du sein a une signification toute particulière dans mon entourage proche.
Si je n’ai pas donné de nouvelles dernièrement, c’est que j’ai du accompagner ma chère maman (83 ans) dans le tourbillon éreintant qu’est le traitement de cette maladie.
Peut-il en être autrement ? Prendre ce diagnostic comme un uppercut bien méchant. La folie d’un mois de tests en tous genres et d’une intervention chirurgicale laisse place à un épuisement moral. Court répit avant l’artillerie lourde de la radiothérapie.
Si je vis cela intensément c’est que je suis très fusionnelle avec ma mère. Je veux être là à chaque étape pour la soutenir physiquement et moralement. Fort heureusement, tout ceci a été pris à temps et l’avenir semble se profiler sous de bons auspices.
Ma belle-mère subit également ce triste sort depuis un an et nos coups de fils se résument hélas, la plupart du temps, à de comptes-rendus médicaux. Malgré cela, le sens de la famille, l’amour filial font que le quotidien lui semble plus facile à supporter.
La dialogue avec les amies m’a permis de canaliser toutes ces émotions. Les poupées et la photo ont été un exutoire, un refuge aussi, peut-être.
Un poids-lourd a eu la mauvaise idée de rentrer dans un poteau de téléphone, coupant internet de notre hameau (une vingtaine de maisons).
Voilà 3 semaines que les connections sont aléatoires et réellement coupées depuis 1 semaine. Les Côtes d’Armor étant le bout du monde selon Orange, le dépannage est prévu entre le 12 et le 23 septembre !
Etant en zone rurale et qui plus est dans une antique ferme avec ses murs en pierres, je ne reçois pas la 4G. Donc, j’attends… patiemment et redécouvre le plaisir des soirées lecture et jeux de société.
En ce moment, je suis à fond dans la finalisation de notre projet de rénovation de maison. Presque 2 ans déjà que nous avons emménagé. Et si au premier abord la maison était habitable et ne nécessitait que quelques travaux d’aménagement et/ou de décoration, elle nous a révélé quelques (mauvaises) surprises.
En fait, il a fallu refaire toute la plomberie et l’électricité faite par les précédents propriétaires ; de grands amateurs on va dire. 2 ans de travaux pour en faire un grand nid douillet.
Je peux vous dire que le placo n’a plus de secrets pour moi et que je maîtrise une grande partie des outils du parfait bricoleur et autres instruments de torture.
Une partie de la maison (datant du 18ème siècle) avait été laissée à l’état de « en cours de rénovation » par les anciens propriétaires. C’était en fait l’ancienne étable où l’on mettait les chevaux. J’y ai vu ma future dollroom, un jardin secret, un endroit rien qu’à moi (Monsieur ayant aussi sa partie consacrée à sa passion des voitures). C’était le deal (chacun son coin pour éviter de devoir supporter des barbies dans la chambre et des moteurs dans la cour).
J’ai quand même du céder une partie de cet espace pour y placer une buanderie mais ça me laisse une belle surface à exploiter.
Depuis lundi, je me suis attaquée aux montants en granit de l’immense cheminée, couverts de suie et de terre. Idem pour les poutres qui n’ont pas du voir une brosse depuis 2 siècles.
Ensuite, il faut reprendre les très grossiers joints de placo faits précédemment, remettre des plaques de placo, faire les joints, les poncer tout ça 3 fois, poncer le plafond (je déteste), peindre les murs en 2 couches, le plafond idem, passer une huile blanche au pinceau sur le parquet, couper et coller les plinthes.
Je vous ai saoulé ? Désolée, ça me saoule aussi d’autant plus que j’ai fait de même pour le salon, la cuisine, le dressing et la salle de bains. Donc là, je peux dire qu’àprès la buanderie et la dollroom, je vais enfin pouvoir souffler et essayer de retrouver le fonctionnement normal de mes épaules et genoux.
Je me languis du jour où je vais pouvoir enfin sortir mes poupées des cartons. 2 ans qu’elles attendent. Cela va être Noël à chaque minute.
Bon, j’ai un peu menti, il me reste la partie de l’étage au-dessus (mur en pierres brutes, pas de chauffage, pas d’isolation) à rénover pour en faire mon futur studio photo/atelier de peinture. Mais ça, ça sera pour quand j’aurai oublié la pénibilité des travaux de réno.
Dans mes rêves, ma dollroom ressemblerait à ceci (sauf que j’ai beaucoup plus de poupées) :
La suite et l’évolution des travaux dans peu de temps, je l’espère !