Les photos de Miss Vinyl – Cécile Favotti
Une fois n’est pas coutume, la jeune artiste Britanny m’a contactée pour utiliser une de mes photos.
Autorisation accordée après avoir vu son profil Instagram @blister_milk en échange du visionnage de l’oeuvre finie.
J’aime beaucoup le style, les contours bleus ! Bravo !
blister_milk
Instagram
J’ai eu le coup de cœur pour ses dents du bonheur et surtout sa robe style « Versace« .
Et le détail apporté aux accessoires et manucure. J’aimerais trouvé ça chez Barbie également.
La poupée est agrémentée d’une perruque blonde. Essayages sous peu.
De vieux CDroms, objets promotionnels servant à passer les commandes, envoyés par le service marketing. Je sauvegarde les images sur disque dur et en les compulsant, il s’avère que je n’ai aucun souvenirs de certains modèles.
Ils n’ont pas du rencontrer leur public à l’époque.
Par contre, plus je regarde les images, plus je suis nostalgique des Kitty Collier et Tiny Kitty.
Pas de faute de goût pour Mattel, les couleurs s’accordent mais alors les formes du pantalon (carrot ?) et de la jupe (boule ?) n’avantagent pas ce corps déjà musclé.
On passe la mocheté des articulations mais on butte sur la taille des pieds. Peu de chaussures lui vont (silkstones, model muse) et c’est un casse-tête, c’est bien dommage.
Le visage (Lina : Barbie Looks 1, Barbie Pink #4, Crystal Fantasy) est charmant surtout avec ce rouge à lèvres cerise. Sa longue chevelure à frange lui donne du caractère. Il y a de quoi s’amuser et d’ailleurs, ces couleurs pétantes m’ont donné de l’inspiration ! A suivre…
J’ai été séduite par son costume brodé, signe d’une qualité de plus en plus rare chez Mattel et surtout son visage (sculpt Mari).
Déboxage pour bientôt 🙂
Barbie Lunar New Year par Guo Pei – 89€
creations.mattel.com
A peine les nuages laissent place à un mini rayon de soleil que Puki prend la pose dans le jardin.
Jugez par vous-même. J’ai juste eu à raccourcir les manches (qui ont fait de charmantes chaussettes).
Née en 1914, Dare Wright a passé sa petite enfance en compagnie de sa mère, la célèbre portraitiste Edith (Edie) Stevenson Wright. Le duo fusionnel créait des mondes imaginaires par la lecture, l’écriture, le dessin, la menuiserie et la couture.
Pour lui tenir compagnie à l’internat, sa maman lui a achete une poupée Lenci immédiatement baptisée « Edith » en son honneur.
Après ses études, Dare voyage dans le monde entier, fait le mannequin pour Esquire, Cosmopolitan et Maidenform. Elle s’essaye à la photographie et transforme sa salle de bain en chambre noire. Sous la supervision maternelle bienveillante, elle devient rapidement une photographe de mode professionnelle.
Suite à un déménagement, Edith retrouve « Edith » la poupée et l’expédie à sa fille.
La poupée devient alors l’un des principaux sujets des photographies de Dare. Relookée, elle devient l’iconique Edith que nous connaissons (cheveux blonds en mohai coiffés en queue de cheval, créoles dorées, jupon blanc à œillets et robe vichy rose et blanche. Dare commence également à mettre en scène des photographies d’Edith avec deux ours en peluche offerts par son frère. Les trois jouets deviennent les personnages principaux d’un livre de contes pour enfants racontant les aventures d’une poupée solitaire et de ses deux amis Mr Bear et Little Bear.
En 1957, s’ensuit une publication qui devient rapidement un best-seller. 9 livres complètent la collection.
Plusieurs fabricants de poupées ont créé leurs propres variantes d’Edith. Madame Alexander a produit la première version d’Edith vêtue de sa robe vichy rose et blanche caractéristique en 1958. La société a de nouveau obtenu la licence pour la poupée en 2003 et a produit une version associée à un ours en peluche pour sa collection Classics.
Tout opposait ces deux créatrices. Madame Alexander était discrète tandis que Dare n’hésitait pas à poser librement nue. Mais toutes deux se sont révélées ambitieuses, soucieuses du détail et libres des normes conventionnelles. Elles avaient l’art de stimuler l’imagination des enfants.
Quoi de plus original et bon pour la planète que de « recycler » du Barbie des années 60.
La tenue It’s Cold Outside (avec chapeau et bottes d’origine) est à vendre à la Maison de la Poupée à Plancoët – 60€. Me contacter.
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