Mattel continue l’aventure coffret à temps pour Halloween.
Après ceux de Noël, Pâques, Mattel lance une nouvelle fois les festivités.
Pensée par Bill Greening, cette Barbie repro et son style 50s est une bien gentille lanceuse de sorts.
La robe n’est pas renversante mais ce costume de féline est amusant et les chaussures version « pilgrim » sont extra. Je ne suis pas fan du principe du coffret car cela revient cher pour des miniatures en plastique (que l’on va finir par perdre – je parle pour moi).
Au passage, on constate la répercussion de la hausse de la taxe Trump ! 170 € !!! ça pique !
Barbie 12 Days of Halloween – Exclusivité Club59 – 170€
Après un week-end consacré au raccommodage des mes vêtements Barbie vintage, j’ai eu le plaisir de retrouver ma première Barbie, la Funtime de 1974.
Enfant, la coiffure de cette Barbie Funtime me désespérait. Comme toutes les petites filles, je rêvais de coiffer (et couper…) une opulente et souple crinière blonde, je n’ai eu que des baguettes de tambour éternellement séparées en couettes ! Elle a passé des nuits entières, les cheveux mouillés réunis en queue de cheval, rien n’y faisait, et rien n’y fait toujours maintenant.
La tenue (une des seules rescapées de mon enfance) est #2074 Donny & Mary Osmond de 1977, achetée à l’époque en Allemagne. Je n’ai malheureusement plus les belles bottes ivoire.
Cette Barbie Modern Art a un port de reine avec cette coiffure neo bubble cut.
Coiffure difficile à dompter tant les boucles partent dans tous les sens et les mèches sont de longueur très inégales. Cela mérite d’être fixé avec du gel pour une coiffure très « Queen Elisabeth« .
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La lancement est officiel grâce à cette première immersion dans la vie culturelle plancoëtine.
Il faut savoir prendre des risques et se jeter à l’eau. Trouver des collectionneurs de poupées peut relever de la chasse au trésor ! Surtout loin des métropoles.
Tyler, ma sœur Tyler, ne vois-tu rien venir ?
Nos poupées ont suscité la curiosité et les gens n’ont pas hésité à demander quel était le but de l’association. Bien étrange occupation que de se réunir et discuter « poupées », non ?
Je ne me lasse pas de ces rencontres, on y glane forcément des instants de vie. Nous sommes en « ruralité » et peu de petites filles avaient accès à des jouets et encore moins à des poupées. Pas de Barbies mais plutôt des Tressy. On a eu de beaux témoignages de souvenirs d’enfance.
J’ai pu noter un vrai changement dans l’attitude des enfants envers les poupées. Les fillettes post-8 ans ne remarquent même pas les poupées, ça ne fait pas partie de leur culture, mépris ou féminisme ? Les petites filles entre 3 et 6 ans ont toutes identifié « Barbie » (merci le film !). Le grand changement est l’attitude des petits garçons. J’en ai eu plusieurs absolument fascinés et possédant déjà des barbies. Totalement décomplexés, la barrière du genre est brisée de leur côté.
Mais le changement le plus notable est l’intérêt des ados (filles ou garçons) pour la couture et le stylisme, ayant pour premier mannequin, la poupée. On sent la démarche créatrice. Je ne voyais pas cela il y a 20 ans.
La tâche s’annonce ardue pour réunir des passionné(e)s mais je ne désespère pas. Il nous sera aussi possible de programmer des réunions à Saint-Malo ou Dinan.
Un grand merci à Véronique pour avoir supporté chaleur et brouhaha (mes les galettes saucisses étaient fort bonnes !).
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La carrière des CED Dolls fut brève aussi il n’est pas facile de les habiller mais c’est sans compter les expérimentations de Miss Vinyl !
J’adore mes poupées CED (49,5 cm) de Doug James et les conserve amoureusement. Mais n’y joue pas souvent car les vêtements sont limités et leur style un peu has been.
Donc je leur essaye tout ce qui me passe par les mains car elle ont une carrure plutôt « soviétique ».
Les voilà relookées en tenues Ashton Drake.
Chiara en robe Ashton DrakeConstance en robe Ashton Drake
Il s’avère que j’avais remisé au grenier des poupées de porcelaine Ashton Drake « Lady Di ». Je ne suis absolument pas fan de la princesse et il faut l’être à fond pour apprécier ces poupées tant elles sont laides.
C’est dommage car les robes sont de très belle qualité malgré le look vintage.
Ce qui va être drôle c’est relooker les moches Lady Di !
Le pied cambré de Barbie ? C’est de l’histoire ancienne. Une étude a analysé les pieds de 2700 poupées produites entre 1959 et 2024 et voici ce qu’il en ressort.
La cause en est que Barbie a désormais une carrière active nécessitant une base plus stable.
En 1970, 85 % des poupées Barbies possédaient le pied cambré
En 1980, 70 %
En 1990, 55 %
En 2000, 50 %
En 2024, 40%
Dans la vraie vie, le marché de la chaussure suit cette tendance.
La vente de chaussure à talon de 10 cm ne représente plus que 17 % des ventes contre 47 % en 2014. Les ballerines, baskets et mocassins ont gagné du terrain.
La transition de Barbie vers les pieds plats n’est une passade de l’industrie du jouet. Elle reflète un comportement général de notre société vers une autonomie corporelle.
Comme Tiny Kitty, je pense que nous sommes chanceux d’avoir pour une fois un beau soleil qui nous réchauffe le corps et l’âme.
En ce jour de repos, c’est lecture en chaise longue à l’ombre du cerisier… Miss Dior de Justine Picardie, une biographie recherchée sur la sœur, trop souvent oubliée dans la sphère Christian Dior. Tout n’est pas que falbalas et froufrous, cette femme discrète a fait preuve d’un grand courage pendant la seconde guerre mondiale. Internée, torturée puis envoyée en camp de concentration, elle a peu fait parler d’elle.
La lecture de l’ouvrage s’avérant sérieuse et pesante parfois (j’en suis à la période des camps), quoi de mieux que quelques photos de ma dernière trouvaille pour changer d’univers…
Trouvée à Plancoët, à La Maison de Poupée, une exclusive Tiny Kitty de 2004 « Parisian Brunch » éditée pour la Paris Fashion Doll Festival à 150 ex.
Etant une follingue du tissu plumetis sous toutes ses formes, je n’ai pas hésité une seconde. D’autant que la tenue ressemble à celle portée par I love Dee Anna de 2012.
J’ai toujours adoré Tiny Kitty. Mais à l’époque, je privilégiais les Barbies Silkstones, on ne peut pas tout collectionner malheureusement.
La célèbre maison Theriault’s met aux enchères la collection de barbies vintage de l’ex designer Bill Greening.
Une collection variée faite de barbies vintage, MOD, des clones, Tressy et autres mais pour autant pas de pièces extraordinaires avec des mises à prix assez chères (départ 200€) mais Bill Greening n’est pas un collectionneur lambda.
Peut-on imaginer que Bill Greening se sentant trahi par Mattel se débarrasse de sa collection ? Il est difficile d’expliquer la relation du collectionneur à sa collection, tout étant dans l’affectif.
Le catalogue de la vente aux enchères (prévue le 18 mai) est visible en ligne.
Il est possible de l’acheter version papier pour une cinquantaine d’euros hors frais de port.