Après un week-end consacré au raccommodage des mes vêtements Barbie vintage, j’ai eu le plaisir de retrouver ma première Barbie, la Funtime de 1974.
Enfant, la coiffure de cette Barbie Funtime me désespérait. Comme toutes les petites filles, je rêvais de coiffer (et couper…) une opulente et souple crinière blonde, je n’ai eu que des baguettes de tambour éternellement séparées en couettes ! Elle a passé des nuits entières, les cheveux mouillés réunis en queue de cheval, rien n’y faisait, et rien n’y fait toujours maintenant.
La tenue (une des seules rescapées de mon enfance) est #2074 Donny & Mary Osmond de 1977, achetée à l’époque en Allemagne. Je n’ai malheureusement plus les belles bottes ivoire.
Cette Barbie Modern Art a un port de reine avec cette coiffure neo bubble cut.
Coiffure difficile à dompter tant les boucles partent dans tous les sens et les mèches sont de longueur très inégales. Cela mérite d’être fixé avec du gel pour une coiffure très « Queen Elisabeth« .
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On se met sur son 31 pour épater les copains à la récré. Gerda s’est beaucoup amusée à créer ses tenues de rentrée.
Je me rappelle bien de mes rentrées scolaires. Le cartable était neuf et la tenue, savamment pensée quelques jours avant, l’était tout autant.
J’ai souvenir d’avoir porté fièrement un pull en mohair rose clair tricoté par ma mère sur un sous-pull marron (c’était les années 70), pantalon de velours finement côtelé et kickers, couple à la « stone » et lunettes écailles. La classe !
J’ai eu l’occasion de « jouer » à la poupée mais en vrai !
Séance de photos avec 2 jeunes filles qui posaient pour la premières fois. Nouvelle expérience de photographie, sortir de sa zone de confort, et quel confort ! Le studio où tout est maitrisable, de la lumière à la pose de la poupée, à la nature où par définition rien n’est prévisible.
Puki était là bien évidement, en porte bonheur, en tenue de rando, avec son petit sac à dos.
J’ai près de 200 photos à traiter. Je n’étais pas la directrice artistique de cette séance, une autre photographe dont c’est la passion a pensé ces héroïnes de bois magiciennes. L’environnement est le Moulin de la Mer à Matignon pas loin de chez moi.
C’était amusant de voir 3 photographes femmes appréhender les directives des poses, les cadrages, le style. Et d’apprécier la confiance et l’aplomb de ces adolescentes. On voit que c’est une génération biberonnée à l’image.
Cela a été une expérience incroyable et ultra positive. D’autres photos prochainement.
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C’est toujours avec nostalgie et émeveillement que l’on ressort les poupées Tonner de leurs boîtes. Cette Mei Li Manhattan Magic n’échappe pas à la règle.
Même si elle n’est pas dans ma collection, cette Mei Li a une place particulière dans mon cœur.
Elle est le point de départ de l’aventure Miss Vinyl.
On rembobine… On est en 2003, je déambule dans les allées du PFDF avec une amie collectionneuse totalement fan des Tonner. A cette époque, je n’en ai que 2 une Tyler Signature rousse à mains de bucheron et la Mei Li Embassy Dinner, mon premier achat.
Mon amie est subjuguée par cette Mei Li hyper chevelue, moi je lui préfère la mienne au carré strict. De là naît une discussion : « Et si tu les distribuais ? » me dit mon amie. L’idée de me lancer dans un business de poupées, why not ? Après tout, je vendais déjà quelques barbies sur eBay.
Contact est pris avec Robert Tonner, très timide derrière son stand. Il m’a fallu 5 mois pour monter mon entreprise, mon site de vente et recevoir les 6000$ de marchandises Tonner, un travail de titan. En septembre, j’expédiais mes premières commandes.
La carrière des CED Dolls fut brève aussi il n’est pas facile de les habiller mais c’est sans compter les expérimentations de Miss Vinyl !
J’adore mes poupées CED (49,5 cm) de Doug James et les conserve amoureusement. Mais n’y joue pas souvent car les vêtements sont limités et leur style un peu has been.
Donc je leur essaye tout ce qui me passe par les mains car elle ont une carrure plutôt « soviétique ».
Les voilà relookées en tenues Ashton Drake.
Chiara en robe Ashton DrakeConstance en robe Ashton Drake
Il s’avère que j’avais remisé au grenier des poupées de porcelaine Ashton Drake « Lady Di ». Je ne suis absolument pas fan de la princesse et il faut l’être à fond pour apprécier ces poupées tant elles sont laides.
C’est dommage car les robes sont de très belle qualité malgré le look vintage.
Ce qui va être drôle c’est relooker les moches Lady Di !
Ce qui m’a toujours plus c’est son sculpt « Nichelle » que j’adorais déjà à l’époque des Shani. J’en avais une belle collection, revendue pour le financement de Miss Vinyl.
Ce qui me retenait : la tenue, surtout cette jupe affreuse, d’un bleu canard pas du tout assorti au chemisier (elle rend mieux en photo qu’en vrai).
Chose surprenante, une fois déshabillée, la tête de la Barbie parait riquiqui comparée au corps curvy.
Tout ceci n’est pas bien grave. Elle a été achetée pour en faire une Mammy d’Autant en emporte le vent. Personnage incontournable et très rarement produit en poupée.